800 kilos de produits retirés : l’hygiène d’un Aldi une nouvelle fois pointée du doigt
Le contrôle sanitaire inopiné mené mardi 4 novembre dans le supermarché Aldi d’Argenteuil a révélé une situation alarmante. Une action conjointe de la police municipale, du service communal d’hygiène et de santé, de la direction du commerce et de l’artisanat, de la brigade de l’environnement et du service de sécurité civile a permis de découvrir plus de 800 kilos de denrées alimentaires impropres à la consommation, d’après Le Parisien.
« Les équipes municipales ont été très surprises »
Les raisons des retraits sont multiples : dates de péremption dépassées, ruptures de la chaîne du froid, non-respect des normes sanitaires. Yaourts, produits surgelés et quelques produits secs ont dû être retirés des rayons. Au-delà de ces denrées, des poubelles ont été retrouvées dans l’espace de stockage, compromettant largement les normes d’hygiène propres aux commerces alimentaires.
« On n’avait pas visité Aldi depuis longtemps, donc on a organisé une visite de routine. Les équipes municipales ont été très surprises, hélas », raconte Georges Mothron, maire (LR) d’Argenteuil. Jeudi 6 novembre, la ville a pris un arrêté municipal de fermeture partielle des rayons concernés : congélation, surgelés et boulangerie.
Des consommateurs choqués et mal informés
La découverte a particulièrement choqué les clients du magasin, d’autant que beaucoup ont continué à faire leurs courses normalement au lendemain du contrôle, faute d’information. À l’extérieur comme à l’intérieur du commerce, aucune affiche n’alertait les consommateurs sur le contrôle sanitaire opéré la veille. Seuls quelques racks vides dans les congélateurs à glaces donnaient un indice.
« Je fais quoi ? Je teste les produits et j’attends une semaine pour voir si je suis malade avant d’en passer à mes gosses ? Non, ça craint… C’est la première et dernière fois que je viendrai chez Aldi », s’insurge Nadia, habitante d’Argenteuil, auprès du Parisien. « Ça ne se fait pas. Je ferai très attention aux articles », prévient Naïma, une autre habitante de la commune.
Pour le maire, « c’est important que les gens le sachent ». Il précise que la mairie « veille à faire régulièrement le tour des commerces notamment de bouche » pour assurer la sécurité des consommateurs. En 2025, plus de 200 visites de contrôle ont été menées par les services municipaux dans les commerces d’Argenteuil contre une soixantaine les années passées.
Une série de scandales en quelques mois
Ce n’est pas la première fois qu’Aldi est épinglé pour des problèmes d’insalubrité ces dernières semaines. Le 26 septembre, un supermarché de Clermont-Ferrand a été placé en fermeture administrative pour des raisons d’hygiène, rapportait alors Ici.
Un peu plus tôt, au mois de février, ce n’était pas un supermarché mais un entrepôt à Beaune, en Côte-d’Or, qui était pointé du doigt à cause d’une invasion de rats. Aldi avait été mis en demeure par la Direction départementale de protection des populations de dératiser les lieux. Selon la CGT, citée par Le Figaro, il y avait « des nids avec des souriceaux un peu partout, des déjections dans tout l’entrepôt et des cadavres de souris au milieu des palettes de nourriture. Des saucissons grignotés et pleins d’urine sont seulement enlevés à l’unité des cartons alors que le reste part en magasin ».
Aldi promet une enquête interne
Après la découverte des denrées alimentaires impropres à la consommation dans les rayons du Aldi d’Argenteuil, le groupe a annoncé avoir ouvert une enquête interne, selon Le Parisien. « L’hygiène alimentaire et la sécurité de nos clients constituent nos priorités absolues », rappelle le groupe dans un communiqué adressé au Parisien. « Nos politiques internes à cet égard sont très complètes et strictes. Nous prenons très au sérieux les faits signalés concernant le magasin d’Argenteuil, qui contrevient manifestement à nos règles et à nos processus. Les responsabilités seront établies et, le cas échéant, des sanctions seront prises à l’encontre des responsables. »
Un discours qui contraste avec la répétition des incidents. En attente du rapport final des opérations qui établira les sanctions imposées au supermarché, Georges Mothron l’assure : « Il faudra que ce soit exemplaire. J’espère que ça servira de leçon à Aldi, mais aussi à ses concurrents. » Concrètement, le fait de vendre une denrée alimentaire impropre à la consommation est puni d’une amende pouvant aller, en cas de tromperie, jusqu’à 7 ans de prison et 750.000 euros d’amende, voire 10% du chiffre d’affaires moyen annuel de l’enseigne si les faits sont graves, rappelle BFMTV.
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