Aisne: l’élève d’un collège de Saint-Quentin, retrouvé mort par ses parents

Un élève âgé de 14 ans et scolarisé au collège Gabriel-Hanotaux à Saint-Quentin (Aisne), a été retrouvé sans vie par ses parents à leur domicile, situé dans cette ville d’environ 53.000 habitants. Une enquête a été ouverte, elle devra déterminer les causes de ce décès.

La veille du drame, les parents de l’adolescent avaient déposé plainte pour harcèlement. Ils ont retrouvé leur fils dans son lit, inanimé, ce mardi 12 décembre au matin, rapporte L’Aisne nouvelle.

La veille, les parents avaient porté plainte pour harcèlement

Si ce mardi matin le bruit circulait déjà parmi les collégiens – de nombreux élèves croyaient d’ailleurs qu’il s’agissait d’une « rumeur » – l’information a été confirmée aux élèves par la suite. En effet, juste après la récréation de 10 heures, deux professeurs ont annoncé la mort de l’élève. « Il s’agit d’un décès d’un jeune de 14 ans », ont indiqué le rectorat d’Amiens et la Police Nationale, ainsi que le précisent nos confrères. Une enquête a été ouverte.

Ce jeudi 14 décembre, une autopsie doit être pratiquée sur le corps du défunt. Elle devrait permettre de déterminer les circonstances de son décès. La veille de cette tragique découverte, les parents du collégien avaient porté plainte au commissariat pour des faits de harcèlement, via les réseaux sociaux, ces faits n’étant d’ailleurs pas récents.

Une cellule d’écoute a rapidement été mise en place

Au sein de l’établissement scolaire, une cellule d’écoute a été mise en place rapidement, certains élèves ayant besoin de se confier.

Les épreuves du brevet blanc – prévues sur les trois derniers jours de la semaine, à savoir mercredi, jeudi et vendredi – ont été annulées. Bien qu’il n’y ait pas eu de directive concernant la suspension des cours, certains professeurs n’ont pas eu la force de les assurer.

Ce mercredi matin, des bougies, des fleurs et des doudous avaient été déposés à l’entrée du collège. Une vingtaine de roses blanches, accompagnées de mots, se trouvaient sur les grilles, en hommage au collégien décédé.