Alpes-Maritimes : un Tchétchène acquitté du meurtre d’un jeune homme devant une discothèque

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SEBASTIEN BOZON/AFP via Getty Images.
Von 23 novembre 2020

Au terme de cinq jours de procès, la cour d’assises réunie à Nice a décidé d’acquitter Apti Gerihanov, un ressortissant tchétchène soupçonné du meurtre d’un jeune homme devant une discothèque en 2016.

Dans la soirée du vendredi 20 novembre 2020, la cour d’assises de Nice a rendu son verdict dans le cadre du procès d’Apti Gerihanov, un ressortissant tchétchène de 32 ans soupçonné d’avoir tué Christian Mazé.

Les faits remontent au 6 mai 2016. Ce jour-là, Christian Mazé, un Parisien de 35 ans, décide de passer la soirée dans une discothèque de Cannes en compagnie de ses deux amis Thomas et Nicolas.

Une fois sur place, le trio se voit refuser l’accès à la boîte de nuit par un vigile de l’établissement. Celui-ci leur explique qu’il s’agit d’une soirée privée, rapportent nos confrères de Nice-Matin.

Christian Mazé essaye de convaincre le vigile de le laisser rentrer. Il reçoit alors un violent coup de poing et s’effondre, son crâne heurtant lourdement le trottoir. Le jeune homme décèdera d’une hémorragie cérébrale.

Apti Gerihanov sera arrêté près d’un an après les faits, le 3 avril 2017, en rentrant d’un séjour en Russie. Selon Nice-Matin, le prévenu a falsifié son passeport pour tenter de faire croire qu’il se trouvait à Prague le jour du drame et tenter d’échapper à la justice avant de reconnaître qu’il était bel et bien à Cannes.

Pas suffisamment d’éléments probants selon les jurés

Pendant le procès qui a eu lieu du lundi 16 au vendredi 20 novembre 2020, le vice-procureur de la République Alain Guimbard qualifiera Apti Gerihanov de « menteur professionnel », soulignant que l’accusé – en situation irrégulière sur le territoire français – était un adepte du free fight, « un sport de combat où tout est permis » et qu’il n’était probablement pas un simple client de la discothèque cannoise.

« Mais la sécurité dans un établissement de nuit demande du sang-froid, du discernement, du professionnalisme », a observé le représentant du ministère public, dont les propos ont été relayés par Nice-Matin.

De son côté, Me Menya Arab-Tigrine, l’avocate du prévenu, a fait valoir qu’aucun témoin parmi les 33 cités n’avait reconnu formellement son client le soir des faits.

Des témoins dont le vice-procureur de la République pointera pour sa part « les rétropédalages spectaculaires, la mauvaise foi », avant de requérir 10 ans de réclusion criminelle à l’encontre de l’accusé.

« Apti a eu peur ! S’il falsifie son passeport, c’est pour se fabriquer un alibi, il l’admet. Mais mentir n’est pas un délit en droit français », poursuit Me Arab-Tigrine.

Le 20 novembre, la cour d’assises de Nice a finalement acquitté Apti Gerihanov, estimant qu’elle ne disposait pas de suffisamment d’éléments probants pour établir sa culpabilité.

Une décision qui a provoqué l’ire de la sœur de la victime : « Lui est libre ce soir. Mais où est mon frère, lui ? »

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