Un appareil permettant de détecter la présence d’OGM dans l’environnement

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Des étudiants testant des échantillons sur la présence d’organismes génétiquement modifiés (OGM) à l’université de Notre Dame. Des scientifiques de l’université Rice développent une méthode d’analyse du spectre lumineux permettant de détecter la présence d’OGM. (Arial Shogren)
Von 17 octobre 2016

Le département de l’agriculture américain a financé à hauteur de 1 million de dollars (900 000 euros) les travaux conduits par le professeur Scott Egan à l’université de Rice, au Texas. Lesdits travaux portent sur la détection d’organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l’environnement.

L’équipe développe un spectromètre à transmission, une sorte de version spécialisée du tricordeur de Star Trek, déjà capable de détecter la présence d’OGM dans des échantillons d’eau. Les chercheurs sont à l’heure actuelle en train de raffiner la technologie sous-jacente.

Le principe physique derrière cet équipement est l’absorption et la fragmentation de la lumière par les particules à l’échelle atomique. Les physiciens experts en nanoparticules, qui connaissent la façon dont la lumière interagit avec ces particules, sont capables de déterminer la composition moléculaire d’un échantillon.

Scott Egan, professeur assistant en biosciences à l’université de Rice, dirige un projet visant à développer un outillage technologique qui permette de surveiller et de quantifier la présence d’OGM et de leurs dérivés dans l’environnement. (Jeff Fitlow/Rice University)

Scott Egan, professeur assistant en biosciences à l’université de Rice, dirige un projet visant à développer un outillage technologique qui permette de surveiller et de quantifier la présence d’OGM et de leurs dérivés dans l’environnement. (Jeff Fitlow/Rice University)

Egan cite l’exemple du maïs transgénique : « Ce maïs a été génétiquement augmenté d’un gène provenant d’une bactérie qui élimine les insectes herbivores s’attaquant au maïs. »

« Mais ce maïs, ses feuilles, ses tiges et ses racines atterrissent dans l’eau, là où vit un organisme génétiquement proche des herbivores friands de maïs, les phryganes. »

D’après Egan, la sensibilité des phryganes aux OGM pourrait impacter tout l’écosystème.

Lors d’une étude menée en 2007, des scientifiques de l’université de l’Indiana ont trouvé des protéines de maïs transgénique dans les ruisseaux bordant les champs. Des tests en laboratoire ont aussi révélé que la consommation de produits dérivés du maïs transgénique augmente le taux de mortalité et réduit la croissance des phryganes.

Todd V. Royer, qui a conduit cette étude, a expliqué que les phryganes « servent de nourriture à des organismes plus gros, comme les poissons et les amphibiens. Or, si notre objectif est d’avoir des écosystèmes sains et complets, nous devons les protéger de toute part. Les sources d’eaux sont un point clef. »

Version anglaise : New Device Could Detect GMOs That Have Escaped Into Environment



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