Ardèche : un Intermarché condamné pour avoir reconditionné de la viande avariée

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(JOEL SAGET/AFP via Getty Images)
Von 7 avril 2023

En début de semaine, le tribunal correctionnel de Privas a condamné la société Noiram qui exploite l’Intermarché de Soyons en Ardèche ainsi qu’un boucher qui travaillait au sein de la grande surface pour des manquements graves dans l’hygiène et des règles sanitaires.

Mardi 4 avril, pour cause de manquements dans l’hygiène et de règles sanitaires non respectées au niveau de la viande, le tribunal correctionnel de Privas a condamné l’entreprise Noiram gestionnaire de l’Intermarché de Soyons et le boucher qui travaillait au sein de la grande surface à 15.000 euros d’amende pour l’un et 1.000 euros d’amende pour l’autre.

Les faits remontent au 3 février 2022, lorsqu’un couple de bouchers en reconversion, avant de démissionner, a émis un signalement pour faire remonter de nombreux dysfonctionnements au sein de la boucherie de l’Intermarché de Soyons. Un signalement qui a débouché sur un contrôle de la répression des fraudes, a rapporté Le Dauphiné Libéré.

Sur place, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a en effet relevé de nombreuses infractions : dans la chambre froide se trouvait de la viande déconditionnée puis reconditionnée, des morceaux à l’aspect verdâtre, du porc incorporé dans des merguez et des cuisses de poulet dont la date limite de consommation était dépassée. De plus, un manque d’hygiène flagrant a été constaté : des poubelles sans couvercle, de la rouille sur certaines machines et des matières organiques sèches (de la viande) ont été retrouvées un peu partout, a rapporté France Bleu.

À noter que pour que les parties verdâtres ne soient pas visibles au premier abord par les clients, « les parties les moins jolies étaient cachées » a indiqué la procureure de la République, photos à l’appui.

Avec la condamnation de l’enseigne et du boucher en question, 1.500 euros de dommages et intérêts ont également été demandés pour l’association UFC-Que Choisir, qui s’était constituée partie civile. « C’est le procès de la cupidité, de la rentabilité à tout prix au mépris de la santé » a fustigé l’avocat de l’UFC-Que choisir, qui s’est étonné des peines d’amende « douces » attribuées par la justice.



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