Attentat de la rue des Rosiers : extradition imminente du suspect palestinien promise par Mahmoud Abbas
Dans un entretien accordé au Figaro et publié quelques heures avant sa rencontre avec Emmanuel Macron à l’Élysée, le dirigeant palestinien s’est montré rassurant : « Les procédures juridiques relatives à l’extradition sont arrivées à leur phase finale. Il ne reste que quelques détails techniques, qui sont pris en charge par les autorités compétentes des deux pays. »
La reconnaissance de l’État palestinien comme catalyseur
Mahmoud Abbas a souligné le rôle déterminant de la reconnaissance française de l’État de Palestine dans le déblocage de ce dossier sensible. Selon lui, cette reconnaissance diplomatique a créé « un cadre approprié » permettant de répondre favorablement à la demande d’extradition française.
L’arrestation de Hicham Harb avait été révélée le 19 septembre, quelques jours seulement avant que la France ne formalise officiellement sa reconnaissance de l’État palestinien lors de l’Assemblée générale des Nations Unies. Ce timing n’était probablement pas fortuit, illustrant la complexité des négociations diplomatiques entre Paris et Ramallah.
Un suspect sous mandat d’arrêt international depuis une décennie
Hicham Harb fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis il y a déjà dix ans. Il figure parmi les six hommes renvoyés fin juillet devant la cour d’assises spéciale de Paris pour l’attaque meurtrière perpétrée contre le restaurant Jo Goldenberg et ses alentours, dans le quartier historique du Marais.
Du côté français, l’Élysée a confirmé lundi qu’il n’existait « pas de problème juridique » entravant cette extradition, mais plutôt « une question de faisabilité ». La présidence française a précisé que Paris poursuivait activement sa collaboration avec l’Autorité palestinienne pour concrétiser ce transfert dans les meilleurs délais.
Engagements pour l’après-guerre à Gaza
Au-delà de cette affaire judiciaire, Mahmoud Abbas a profité de cet entretien pour réitérer ses engagements récents concernant l’avenir de Gaza. Dans le contexte des efforts internationaux visant à consolider le fragile cessez-le-feu conclu le 9 octobre entre Israël et le Hamas, sous l’égide du président américain Donald Trump, le dirigeant palestinien a tracé les grandes lignes de sa vision pour le territoire.
Le Hamas écarté du pouvoir à Gaza
Le président de l’Autorité palestinienne a été catégorique : « Le Hamas n’aura aucun rôle de gouvernement à Gaza. » Cette déclaration marque une position ferme dans le débat sur la gouvernance future de l’enclave palestinienne, théâtre de violents combats ces derniers mois.
Mahmoud Abbas a également annoncé que les forces de sécurité palestiniennes étaient prêtes à se déployer dans la bande de Gaza. Ce déploiement s’effectuerait en coordination avec une force multinationale, conformément au plan de paix élaboré par l’administration américaine.
Des élections promises dans l’année
Sur le plan démocratique, le dirigeant palestinien s’est engagé à organiser « des élections générales, présidentielle et législatives dans l’année qui suivra la fin de la guerre ». Toutefois, il n’a pas confirmé explicitement que ce scrutin se tiendrait en 2026, laissant planer une incertitude sur le calendrier précis de ce processus électoral tant attendu par la communauté internationale.
Ces déclarations interviennent dans un contexte diplomatique intense, alors que la France cherche à jouer un rôle actif dans la résolution du conflit israélo-palestinien, tout en obtenant satisfaction sur des dossiers judiciaires historiques comme celui de l’attentat de la rue des Rosiers.
Avec AFP
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