Avignon: Emmanuel Macron caricaturé en Hitler, la fresque polémique a été effacée

Titelbild
Fresque de l'artiste Lekto, représentant le président français Emmanuel Macron à Avignon, le 3 avril 2023. (CLEMENT MAHOUDEAU/AFP via Getty Images)
Von 5 avril 2023

La fresque caricaturant Emmanuel Macron grimé en Adolf Hitler à l’entrée d’Avignon a fait grand bruit. Réalisée ce dimanche 2 avril par le graffeur Lekto, elle a été recouverte de peinture blanche ce mardi 4 avril en fin de nuit.

Si cette fresque a été « enlevée au plus vite » ainsi que le souhaitait la communauté d’agglomération du Grand Avignon, elle aura fait parler d’elle. Découverte le 2 avril dernier sur le parking des Italiens, l’œuvre était signée du graffeur Lekto. Elle a aujourd’hui disparu ainsi que le relate France Bleu.

Le graffeur doit être jugé en septembre pour une autre fresque

Sur ce graphe, on pouvait voir la tête du président de la république avec un air sombre, caricaturé en Adolf Hitler. En guise de moustache, figurait l’inscription « 49.3 », faisant référence à la réforme des retraites et à l’utilisation de cet article de la constitution. « NON MERCI », était-il écrit en gros caractères à ce propos, le tout accompagné de l’indication « si jamais, peinture satirique ».

Cette caricature a été effacée ce mardi 4 avril en fin de nuit, ainsi que l’avait annoncé la communauté d’agglomération du Grand Avignon à France Bleu, ce lundi 3 avril. La préfecture avait confirmé auprès de l’AFP qu’ « à la suite des réactions et de la polémique grandissante suscitées par la nouvelle fresque située sur le parking des Italiens à Avignon, la préfète du Vaucluse a convenu avec le président du Grand Avignon, propriétaire des lieux, de son effacement ».

En juin 2022, toujours dans la cité des papes, Lekto avait déjà représenté Emmanuel Macron en marionnette, celle-ci étant manipulée par l’économiste et écrivain Jacques Attali. Elle avait aussi été effacée rapidement, non sans avoir provoqué une polémique au sein de l’Élysée. Poursuivi pour « provocation à la discrimination, à la violence, à la haine par un propos à caractère antisémite », le graffeur doit être jugé en septembre prochain devant le tribunal correctionnel.



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