Bordeaux : trois adolescents placés en garde à vue après avoir crié « Allah Akbar » dans la cathédrale Saint-André
Ce geste a conduit plusieurs témoins à contacter la police, l’intervention ayant abouti à l’interpellation de trois jeunes, tandis que deux autres prenaient la fuite.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les adolescents se sont filmés à l’intérieur de la cathédrale en criant à plusieurs reprises. Aucun des jeunes interpellés n’était porteur d’arme et aucun blessé n’est à déplorer. La police nationale, présente sur place, a écarté la piste terroriste, privilégiant celle d’un acte décrit comme une « blague » inappropriée.
« Un acte puéril sans intention malveillante »
La police nationale est intervenue après qu’une passante, « visiblement effrayée », les ait signalés vers 13 heures.
Le recteur de la cathédrale, le frère Jean-Clément Guez, a été très clair sur la nature de l’incident : « Ce n’est absolument pas un acte christianophobe. C’est une gaminerie irréfléchie d’adolescents qui ont eu un comportement puéril sans mesurer la conséquence de leurs actes ».
Il souligne néanmoins qu’ils ont « troublé ceux qui priaient » et que « crier « Allah Akbar » au moment de l’attaque de l’île d’Oléron, c’est inapproprié quel que soit le lieu, donc nous nous devions de réagir. », selon Le Figaro.
Les trois adolescents ont été placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme ». Cette infraction est passible de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende selon le code pénal. La Direction interdépartementale de la Police nationale (DIPN) de Gironde a confirmé que la dimension terroriste a été rapidement écartée.
L’impact sur la communauté et la réaction du clergé
L’événement a provoqué, selon plusieurs témoins, un sentiment d’effroi parmi les fidèles présents. Les images de la Vierge Marie retrouvées dans le téléphone de l’un des adolescents traduisent davantage une recherche de se faire remarquer plutôt qu’une hostilité religieuse délibérée. Pour le recteur de la cathédrale, cette « provocation » révèle avant tout une méconnaissance des responsabilités inhérentes à la sacralité du lieu.
Le frère Jean-Clément Guez a néanmoins déposé plainte, affirmant que « plusieurs fidèles ont eu peur, ils ont troublé ceux qui priaient et crié « Allah Akbar » ». Il considère qu’il était primordial de réagir pour rappeler que « quel que soit le lieu, crier ainsi est inapproprié » et que les conséquences juridiques sont là pour établir un cadre à ne pas franchir.
Les autorités dénoncent une « mauvaise blague »
Du côté des forces de l’ordre, le message est clair : la piste terroriste est bel et bien écartée et il s’agit « d’un comportement totalement stupide » selon la Direction interdépartementale de la Police nationale (DIPN) de Gironde.
Le parquet de Bordeaux, saisi, poursuit les auditions ce jeudi afin de déterminer la responsabilité exacte des trois adolescents dans cet incident. Ce cas illustre la difficulté à juger, dans le climat actuel, entre provocation juvénile et atteinte à la sécurité publique.
L’incident survient en effet dans une France particulièrement vigilante face au terrorisme islamiste, quelques heures après une attaque survenue sur l’île d’Oléron. Si la référence, volontaire ou non, au contexte national n’échappe pas aux enquêteurs, la réponse policière et judiciaire reste guidée par le souci de dissocier l’irresponsabilité adolescente du risque terroriste réel.
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