Bordeaux: une femme crie à l’aide avant d’être poignardée par son compagnon dans un hôtel

Ce lundi 20 mars, dans un hôtel Mercure à Bordeaux, une femme a été poignardée à l’arme blanche par son compagnon. Juste avant le drame, elle avait appelé à l’aide en tapant aux portes des chambres.

Les faits se sont déroulés ce lundi vers 18 h 15, à l’hôtel Mercure situé dans le quartier de Mériadeck, à Bordeaux. Un homme de 27 ans a poignardé sa compagne, avant de retourner l’arme contre lui lorsque les forces de l’ordre ont voulu l’interpeller, rapporte Sud Ouest. Tous deux ont été transportés au CHU de Bordeaux, le pronostic vital de la femme, une Nigériane de 29 ans, étant engagé.

À l’arrivée des policiers, il a retourné l’arme contre lui

Deux équipages de la police ainsi que les sapeurs-pompiers sont arrivés sur les lieux du drame, situé à quelques centaines de mètres du commissariat, après avoir été alertés par des témoins ce lundi. Ils ont découvert une femme gisant dans le couloir de l’hôtel.

Avant que son compagnon ne la rattrape et lui assène plusieurs coups de couteau en haut du thorax, elle avait tenté d’appeler à l’aide en tapant aux portes des autres chambres.

Juste après cette violente agression, un employé de l’hôtel a réussi à repousser l’individu et à l’enfermer dans sa chambre. C’est au moment où les policiers sont arrivés derrière sa porte que l’auteur présumé des faits a retourné l’arme contre lui, se blessant au niveau du ventre. Dans cette chambre d’hôtel se trouvait également un bébé de 18 mois, précisent nos confrères. Il a aussitôt été pris en charge par les secours.

Il venait d’effectuer un séjour au Centre de rétention administrative de Toulouse

Le parquet de Bordeaux a ouvert une enquête pour tentative de meurtre. Les premières investigations ont été menées par les enquêteurs de l’unité d’atteintes aux personnes (UAP) de la Sûreté départementale. Ceux-ci doivent interroger plusieurs personnes, notamment l’agresseur et sa victime, ainsi que des clients de l’hôtel, témoins de la scène.

Il s’avère que le Nigérian suspecté d’agression est déjà défavorablement connu des services de police pour avoir effectué un séjour au Centre de rétention administrative (CRA) de Toulouse, indique le quotidien. Placé sous garde policière, il est toujours hospitalisé.