Braquage au Louvre : la traque a commencé
Un vol aux répercussions internationales
Ce braquage en plein jour, marqué par l’empreinte de la criminalité organisée, a eu un retentissement mondial. Le Louvre, plus grand musée du monde, accueille près de 9 millions de visiteurs par an et abrite 35.000 œuvres réparties sur 73.000 m2. L’affaire a provoqué une polémique politique et relancé le débat sur la sécurité des musées français, jugés « très vulnérables » par le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez.
Des voleurs chevronnés
Pour le ministre de l’Intérieur, l’opération porte la marque de « cambrioleurs chevronnés », peut-être étrangers et déjà connus pour des faits similaires. Laure Beccuau souligne que les pièces volées sont difficiles, voire impossibles, à revendre en l’état. Deux scénarios sont envisagés : un vol pour le compte d’un commanditaire, ou une récupération des pierres destinées au blanchiment.
Pour ce faire, une soixantaine d’enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) et de l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) sont mobilisés.
Une opération fulgurante
Selon le récit établi par les enquêteurs, tout débute un peu après l’ouverture, vers 09h30. Une nacelle est positionnée sous un balcon. Deux hommes découpent alors une vitre à la disqueuse pour pénétrer dans la galerie d’Apollon, construite sous Louis XIV et abritant la collection royale de gemmes et les diamants de la Couronne, soit environ 800 pièces. Masqués, les cambrioleurs ouvrent deux vitrines à la disqueuse et s’emparent de neuf pièces datant du XIXe siècle. La scène, partiellement filmée par un visiteur sur son téléphone, a été diffusée par plusieurs chaînes d’information. L’opération entière dure seulement sept minutes.
Indices et enquête
Sur les images, l’un des voleurs apparaît vêtu d’un gilet jaune. La procureure de Paris, Laure Beccuau, a confirmé que les enquêteurs disposent également des vidéos de surveillance et d’un gilet jaune retrouvé par un citoyen. Le ministère de la Culture a indiqué que l’intervention des agents du musée a contraint les malfaiteurs à fuir en laissant derrière eux une partie de leur équipement.
Des pièces d’une valeur inestimable
Dans leur fuite, les cambrioleurs ont abandonné la couronne de l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, dont l’état est en cours d’examen. Mais ils sont repartis avec huit pièces qualifiées par les autorités de « patrimoine inestimable ». Parmi elles, le diadème d’Eugénie, serti de près de 2000 diamants, et le collier de la parure de saphirs de Marie-Amélie, dernière reine de France, et d’Hortense de Beauharnais, mère de Napoléon III. Ce collier comprend huit saphirs et 631 diamants, selon le site du Louvre.
Avec AFP
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