« Cette censure laissera incontestablement des traces », juge le patron du Medef

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Le président du Medef Patrick Martin (g) et le Premier ministre Michel Barnier le 22 novembre 2024. (Photo STEPHANE DE SAKUTIN/AFP via Getty Images)
Von 4 décembre 2024

Le président du Medef Patrick Martin a jugé mercredi auprès de l’AFP que la censure du gouvernement Barnier « laissera incontestablement des traces », estimant que les entreprises ont « besoin de retrouver très rapidement de la stabilité. »

« Cette censure laissera incontestablement des traces. Elles doivent être les moins profondes possibles », a déclaré le président de la première organisation patronale, en réaction à l’adoption d’une motion de censure du gouvernement par l’Assemblée nationale mercredi soir, qui force le Premier ministre à la démission.

Retrouver de la stabilité et de la visibilité

« La France et ses entreprises ont besoin de retrouver très rapidement de la stabilité et de la visibilité avec un gouvernement qui devra établir la confiance et tracer une trajectoire économique crédible », a-t-il ajouté.

Les députés de la gauche et du Rassemblement national ont conjointement adopté une motion de censure, la deuxième seulement de l’histoire de la Ve République, ouvrant une période de fortes incertitudes politiques et financières.

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a annoncé que 331 députés ont voté la motion déposée par la gauche (alors que 288 voix étaient nécessaires) en réponse au 49.3 de Michel Barnier pour faire passer sans vote le projet de budget de la Sécurité sociale.

Trois mois seulement après sa nomination, conformément à la Constitution, Michel Barnier doit remettre immédiatement sa démission à Emmanuel Macron, tout juste de retour d’une visite d’État en Arabie saoudite.

« Les conséquences de la censure pourraient nous coûter la confiance de nos créanciers et de nos voisins », avait mis en garde mardi Patrick Martin.

« Ne sacrifiez pas nos entreprises sur l’autel de vos ambitions ! », avait exhorté de son côté lundi la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) à l’intention des députés, estimant dans un communiqué qu’une censure du gouvernement ne ferait « qu’accroître (leurs) difficultés ».



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