Chantage politique à Saint-Étienne: garde à vue prolongée pour Gaël Perdriau, selon le parquet

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Le maire de Saint-Etienne Gaël Perdriau. (Photo 2022 OLIVIER CHASSIGNOLE/AFP via Getty Images)
Von 5 avril 2023

La garde à vue du maire ex-LR de Saint-Étienne Gaël Perdriau, englué dans une affaire de chantage politique à la sex-tape qui secoue sa ville depuis septembre 2022, a été prolongée, a annoncé mercredi le parquet de Lyon dans un communiqué.

Le maire et président de la métropole de Saint-Étienne a été convoqué par la police judiciaire mardi après-midi à Lyon, en même temps que son ancien directeur de cabinet Pierre Gauttieri, son ancien adjoint Samy Kefi-Jérôme et l’ex-compagnon de ce dernier Gilles Rossary-Lenglet, à l’origine de l’affaire révélée par Mediapart, selon les informations obtenues par l’AFP.

« Les 4 gardes à vue en cours, prises sur commission rogatoire dans le cadre du dossier dit du chantage à la vidéo intime de Saint-Étienne, ont été prolongées ce jour », indique sans autre détail le communiqué du parquet. Les quatre hommes ont donc passé la nuit en garde à vue.

Possible usage à des fins politiques d’une vidéo à caractère sexuel

M. Perdriau, élu en 2014 et réélu en 2020, se trouve depuis septembre au cœur d’une enquête judiciaire, sur le tournage et le possible usage à des fins politiques d’une vidéo à caractère sexuel dans laquelle on peut voir son ex-premier adjoint centriste et rival politique Gilles Artigues se faire masser par un homme dans une chambre d’hôtel, fin 2014. Nommément accusé par M. Artigues, placé en garde à vue mi-septembre 2022, cité dans des enregistrements audio accablants, l’élu de 50 ans a toujours clamé son innocence et répété plusieurs fois qu’il ne démissionnerait pas, même en cas de mise en examen. Il avait déjà été entendu en garde à vue en septembre.

Rapidement exclu de LR, Gaël Perdriau s’est mis en retrait de ses fonctions, tout en se maintenant à la tête de la municipalité et de la Métropole de Saint-Étienne, qui avait pourtant voté en décembre en faveur de sa démission. Face aux critiques, le maire a toujours défendu la « présomption d’innocence », en dénonçant un « pilonnage médiatique » lié, selon lui, à une « politique hostile » de Laurent Wauquiez, le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

L’affaire l’a déjà poussé à limoger son directeur de cabinet Pierre Gauttieri, tandis que son adjoint municipal Samy Kefy-Jerôme, accusé d’avoir tourné les images compromettantes, a démissionné.



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