Cher : il vole l’urne funéraire dans laquelle son ancienne compagne conserve les cendres de son enfant
Le mis en cause a dérobé les cendres de l’enfant de son ex-conjointe avant de la faire chanter.
Le lundi 2 novembre, un jeune homme de 25 ans soupçonné d’avoir dérobé à son ex-conjointe l’urne funéraire dans laquelle elle conservait les cendres de son enfant comparaissait devant le tribunal correctionnel de Bourges, rapporte Le Berry Républicain.
Les faits qui lui étaient reprochés remontent à la mi-octobre. Après s’être introduit au domicile de son ex-compagne, à Moulins-sur-Yèvre, en forçant un volet, le prévenu a dérobé l’urne funéraire dont il s’est ensuite servi pour exercer un chantage.
Le jeune homme a ainsi envoyé une série de messages à son ex-conjointe – qu’une ordonnance de protection délivrée par un juge lui interdisait d’approcher – en lui proposant de lui rendre l’urne funéraire si elle consentait à le voir.
« Je voulais la réveiller par rapport à notre histoire », a déclaré le mis en cause pendant l’audience du 2 novembre.
« C’est la pire façon de faire du mal à une mère », a pour sa part souligné le procureur de la République de Bourges pendant le procès.
Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public demandera une peine de deux ans de prison, dont un an ferme avec mandat de dépôt, la révocation d’un sursis de 6 mois lié à une précédente condamnation ainsi que le port d’un bracelet anti-rapprochement pour éloigner définitivement l’accusé de la victime.
Condamné à un an de prison ferme après avoir volé les cendres de l’enfant de son exhttps://t.co/myKOzwzDqX pic.twitter.com/1InLgvIYlD
— Le Berry républicain (@leberry_fr) November 2, 2020
Me Senly a pour sa part tenté de faire valoir que l’ex-compagne de son client lui avait porté des coups de couteau dans le cadre d’une affaire antérieure à celle jugée le 2 novembre.
« Cela ne légitime pas son comportement récent, mais l’envoyer tout de suite en prison, c’est le mettre à l’écart de la vie sociale et professionnelle, est-ce la solution adaptée ? » a plaidé l’avocat.
Le tribunal correctionnel de Bourges a finalement décidé de condamner le prévenu à une peine de 18 mois de prison, dont 6 mois ferme avec mandat de dépôt. Il a également prononcé la révocation du sursis de 6 mois lié à une condamnation précédente ainsi que l’interdiction d’entrer en contact avec la victime et de paraître dans la commune où elle réside.
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