Chute de la livre turque – Erdogan menace les États-Unis : « Ils ont des dollars, nous avons Allah ! »

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Crédit : ADEM ALTAN/AFP/Getty Images
Von 13 août 2018

Vendredi dernier, la livre turque perdait 16 % de sa valeur face au dollar. Une chute faisant suite à l’annonce de Donald Trump qui souhaite doubler les tarifs douaniers sur les importations d’acier et d’aluminium en provenance de Turquie.

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Ballotée depuis un an, la monnaie turque s’est immédiatement effondrée, faisant souffler un vent de panique sur les marchés financiers.

Dimanche, à l’occasion d’une allocation devant des partisans rassemblés à Trébizonde, le président turc a évoqué un « complot politique» contre son pays.

« Ils ont des dollars, nous avons Allah ! », a-t-il ajouté.

Le président turc s’est dit déterminé à réagir aux pressions économiques exercées par les États-Unis « en passant à de nouveaux marchés, de nouveaux partenariats et [en trouvant] de nouveaux alliés ».

Recep Tayyip Erdogan n’a pas hésité à menacer directement Washington :

« Nous ne pouvons que dire adieu à quiconque décide de sacrifier son partenariat stratégique et une alliance d’un demi-siècle avec un pays de 81 millions d’habitants pour sauvegarder ses relations avec des groupes terroristes. »

En réalité, les tensions entre les des deux pays seraient liées au soutien des États-Unis envers les Unités de protection du peuple kurde en Syrie (YPG), ainsi qu’à la détention du pasteur Andrew Brunson par Ankara.

Installé en Turquie depuis une vingtaine d’années, les autorités du pays accusent ce pasteur de « terrorisme » et « d’espionnage ».

Selon Ankara, il aurait agi pour le compte du réseau de Fethullah Gülen : un ancien soutien du président Erdogan exilé aux États-Unis, auquel le président turc attribue la responsabilité du putsch manqué de juillet 2016.

Recep Tayyip Erdogan reproche également au pasteur Brunson ses activités d’évangélisation et son soutien envers Israël.

L’administration américaine exige la libération immédiate du pasteur de 50 ans.

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