Commémorations du 11-Septembre : l’influenceur Charlie Kirk honoré aux côtés des victimes

Les autorités américaines, à commencer par le président, ont mêlé jeudi solennité et émotion, en rendant hommage à la fois aux victimes du 11-Septembre et à Charlie Kirk, figure de la droite conservatrice américaine tuée par balle la veille.

L’influenceur, fondateur du mouvement Turning Point USA, a été qualifié par le chef de l’État de « géant de sa génération » et de « champion de la liberté ». Le président a également annoncé qu’il remettrait « bientôt », à titre posthume, la Presidential Medal of Freedom, plus haute distinction civile du pays, à celui qui demeure une figure influente parmi la jeunesse républicaine.

Une cérémonie marquée par l’absence du vice-président

Afin de se rendre aux côtés de la famille endeuillée dans l’Utah, le vice-président JD Vance a choisi d’annuler sa participation aux commémorations de Ground Zero, à New York. Une décision symbolique qui illustre la place singulière qu’occupait Charlie Kirk dans le mouvement Make America Great Again (MAGA), dont il était l’un des porte-voix.

Cette absence n’a pas réduit la gravité du moment : les autorités américaines ont cherché à établir un parallèle entre le destin personnel de l’influenceur et l’immense épreuve collective que constitua le 11-Septembre.

« Comme ceux du 11-Septembre, tu ne seras jamais oublié »

Le ministre de la Défense, Pete Hegseth, a lui aussi choisi des mots emprunts d’émotion. « La vie, l’exemple et même la mort de Charlie Kirk, un fidèle du Christ et un patriote américain, me donnent de l’espoir », a-t-il confié devant l’assistance rassemblée au Pentagone.

Évoquant à la fois la mémoire des victimes des attentats et celle de l’influenceur, il a ajouté : « Comme ceux du 11-Septembre, tu ne seras jamais oublié. »
Une déclaration qui reflète la proximité de Kirk avec une génération conservatrice américaine dont une grande partie n’avait pas encore conscience du monde lors des attaques terroristes de 2001, mais qui considère aujourd’hui sa disparition comme une blessure nationale.