Confinement: les Malaisiens se prennent de passion pour une plante aux feuilles multicolores

Learning to tell your elephant ears from your flamingo flowers has become the latest virus lockdown escape in Malaysia, where houseplants are very much in season.
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-Apprendre à distinguer vos oreilles d'éléphant de vos fleurs de flamant rose est devenu la dernière évasion du virus en Malaisie, le 8 mars 2021. Photo par Mohd Rasfan / AFP via Getty Images.
Von 15 mars 2021

La pandémie et son cortège de restrictions ont suscité une passion en Malaisie pour le caladium, plante aux larges feuilles et aux veinures colorées, chez les amateurs de jardinage avides de distractions. 

Les collectionneurs malaisiens et d’autres pays d’Asie du Sud-Est recherchent ces spécimens qui présentent une grande variété de couleurs — vert sombre, vert tendre, rouge, rose ou jaune — et les montrent fièrement sur les réseaux sociaux.

– Une collection privée de plantes de caladium appartenant à Zalina Bakar dans sa pépinière de Sungai Besar, près de Kuala Lumpur, le 8 mars 2021. Photo par Mohd Rasfan / AFP via Getty Images.

« C’est comme regarder un tableau », explique à l’AFP Leiister Soon, un collectionneur de plantes, admirant un caladium à larges feuilles, appelé « oreille d’éléphant », dans sa maison de Kuala Lumpur.

Mieux que de regarder les chiffres du Covid

« Prendre soin des plantes signifie que je peux détourner mon attention, c’est mieux que de regarder les chiffres du Covid monter ».

Ces plantes sont connues en malais, la langue locale, sous le nom de « keladi », mais les jardiniers malaisiens se sont aussi pris de passion pour d’autres variétés, comme les anthuriums, fleurs rouges au pistil jaune, ou les alocasias.

-Leiister Soon ajoute de l’engrais à une plante d’anthurium cristallin chez lui à Kuala Lumpur, le 7 mars 2021. Photo par Mohd Rasfan / AFP via Getty Images.

Ces plantes auparavant bon marché ont vu leur prix monter en flèche quand les Malaisiens ont été confinés chez eux à cause des restrictions sanitaires liées au coronavirus, et après que les collectionneurs ont commencé à partager à qui mieux mieux des photos de leurs plantes préférées sur les réseaux sociaux.

Les plantes les moins chères se vendent pour une vingtaine de ringgits (4 euros) mais les espèces les plus recherchées peuvent atteindre jusqu’à 6.000 ringgits (1.220 euros) le plant.

Rendre leur intérieur plus beau

Leiister Soon avoue avoir dépensé plus de 20.000 ringgits (4.000 euros) pour ses plantes l’an dernier.

« Pendant le confinement, les gens sont restés chez eux et ont réfléchi aux moyens de rendre leur intérieur plus beau », confirme à l’AFP Daud Kasim, propriétaire d’une pépinière à Sungai Besar, à quelque 100 kilomètres de la capitale malaisienne.

« Ils pouvaient en regardant ces plantes diminuer leur stress ».

Grand collectionneur lui-même, Daud Kasim explique avoir commencé à vendre des caladiums dès la fin 2018, mais il a vu la demande exploser pendant la pandémie.

-Des plants de caladium en vente dans une pépinière de Sungai Besar, à l’extérieur de Kuala Lumpu, le 8 mars 2021. Photo par Mohd Rasfan / AFP via Getty Images.

Près de la moitié des plantes cultivées par la pépinière sont maintenant de cette espèce, avec des variétés originaires de Thaïlande, de Chine, des Etats-Unis et des Pays-Bas.

L’épidémie ralentit

Interrogé au milieu de ses milliers de pots, il estime que cette tendance sera pérenne, même si les autorités commencent à alléger les restrictions sanitaires.

La Malaisie a commencé à imposer des restrictions de mouvement l’an dernier peu après le début de la pandémie et a dû les rétablir en janvier après le déclenchement d’une deuxième vague de contaminations. Mais l’épidémie ralentit à présent dans le pays.

Plus de 300.000 cas d’infection au Covid-19 ont été enregistrés et plus de 1.000 morts en Malaisie, selon les autorités.

 



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