Décès Chirac: le Liban décrète une journée de deuil national

Titelbild
-Le président français Jacques Chirac s'entretient avec l'ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri, sur le balcon de l'Elysée, le 5 juin 1999. Photo FRANCOIS MORI / AFP / Getty Images.
Von 27 septembre 2019

Le Liban va observer lundi une journée de deuil national à l’occasion des obsèques de l’ancien président français, Jacques Chirac, a annoncé vendredi la présidence du Conseil des ministres.

Le Premier ministre Saad Hariri a émis une circulaire en ce sens en guise d’hommage à l’« ami du Liban », selon l’agence nationale de l’information (ANI). « Les drapeaux seront mis en berne et les programmes de télévision et de radio modifiés ».

L’ancien chef d’Etat français entretenait des liens particulièrement forts avec le Liban et son ancien Premier ministre, le milliardaire Rafic Hariri tué dans un attentat à Beyrouth en 2005.

-Une grande tristesse comme celle d’avoir perdu mon père-

Jeudi, Saad Hariri, fils de Rafic Hariri, a rendu un vibrant hommage à Jacques Chirac, le qualifiant de « géant politique ». Il a dit sentir « une très grande tristesse », celle « que j’ai sentie quand j’ai perdu mon père ».

« L’ami des jours difficiles » a titré vendredi à la Une le quotidien francophone libanais L’Orient-Le Jour, rappelant la bataille « becs et ongles » menée par Jacques Chirac pour aider le Liban à se « libérer » de la « tutelle syrienne ».  

« Jacques Chirac, l’homme du Tribunal spécial pour le Liban « , a écrit le plus vieux quotidien arabophone du pays, Annahar.

Jacques Chirac avait joué un rôle clé dans la création du Tribunal spécial chargé d’enquêter sur l’assassinat de Rafic Hariri et celui d’autres personnalités libanaises opposées au régime syrien.



Kommentare
Liebe Leser,

vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.

Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.

Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.


Ihre Epoch Times - Redaktion