Découverte de constructions humaines dans une grotte, vieilles de 176 500 ans
Une découverte étonnante bouscule les connaissances scientifiques sur certains de nos ancêtres, les Néandertaliens.
La grotte de Bruniquel dans le Tarn-et-Garonne (Sud-Ouest) a été (re)découverte en 1990. À 336 mètres de l’entrée gisent quelque 400 fragments de stalagmites, arrangés à dessein par l’homme.
Ci-dessous, une vue en trois-dimensions de la caverne dans laquelle ont été trouvées les constructions.
Les pierres sont disposées sous formes de deux structures circulaires : un premier ovale d’environ 7 mètres par 4, accompagné d’un second cercle d’environ 2 mètres de diamètre. Quatre piles viennent compléter l’ensemble.
Les cercles s’élèvent à une trentaine de centimètres de hauteur ; certaines stalagmites servent de support vertical.
Plusieurs parties de la grotte qui présentent des traces de brûlures ont été rougies par le feu, ou se sont craquelées sous l’effet de la chaleur. Des os calcinés ont aussi été trouvés.
Lors de sa découverte il y a 26 ans, l’âge de la grotte avait été estimé par datation au carbone 14 à 47 000 ans. Récemment, en utilisant une autre de datation dite « uranium-thorium », les scientifiques ont pu dater plus clairement les édifices : ils auraient 176 500 ans, à 2000 ans près.

Reconstitution de la structure découverte dans la grotte de Bruniquel (CNRS)
Ces résultats, publiés dans le journal Nature, font partie des plus anciennes structures humaines connues.
D’après les théories scientifiques actuelles, les lieux étaient à cette époque occupés par l’Homme de Néandertal, chez qui on ne soupçonnait pas une telle « modernité » : utilisation des grottes, bonne maîtrise du feu, organisation sociale complexe.
À ce jour, la véritable utilité de ces constructions reste inconnue. Des scientifiques ont émis l’hypothèse qu’elles auraient été conçues pour des rituels.
Néandertal à Bruniquel par CNRS
Version anglaise: Discovery of 176,500-Year-Old Human Structures in Cave Confound Scientists
Voir aussi le communiqué du CNRS sur le sujet.
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