«Dépenser moins pour taxer moins» : Sarah Knafo dévoile un plan d’économie de 80 milliards d’euros

À l’heure où l’Assemblée nationale s’empare du budget 2026, Sarah Knafo a présenté un « contre-budget » ambitieux. La figure montante de Reconquête défie la ligne du gouvernement Lecornu avec la promesse d’un plan de rigueur d’envergure de 80 milliards d’euros et d’économies et de baisses d’impôts. Une manière assumée de repositionner la droite sur le terrain de la rigueur. 
Titelbild
La députée européenne Sarah Knafo. (Photo de BASTIEN OHIER/Hans Lucas/AFP via Getty Images)
Von 21 octobre 2025

À la veille des débats budgétaires, Sarah Knafo a rendu publique une proposition de « contre-budget » sur X. Son objectif : dénoncer la dérive des comptes publics et offrir une feuille de route à la droite, à rebours du projet du gouvernement Lecornu.  

Réduire massivement la dépense publique 

« La droite a l’occasion unique de se coordonner sur des mesures de bon sens », plaide l’ancienne magistrate à la Cour des comptes, pour qui la priorité est de « dépenser moins pour taxer moins », comme le relate le JDD.  

Au cœur de son plan, deux leviers : réduire massivement la dépense publique et alléger la pression fiscale. Selon Sarah Knafo, le budget 2026 du gouvernement Lecornu prévoit une hausse de 29 milliards d’euros de dépenses publiques et de 40 milliards d’euros de prélèvements obligatoires.  

L’eurodéputée Reconquête réclame le rejet de plusieurs mesures jugées inflationnistes : taxe exceptionnelle sur les grandes entreprises (évaluée à 4 milliards d’euros), hausse de l’impôt sur le revenu et de la contribution différentielle sur les hauts revenus (estimée à 1,5 milliard d’euros), ou encore suspension de la réforme des retraites. 

« Des mesures qui ne prennent pas un centime aux Français » 

Dans le détail, son contre-budget identifie 17 pistes pour réduire la dépense publique. Parmi elles, la réserve des prestations sociales non contributives aux Français, soit entre 15 et 20 milliards d’euros, la suppression de l’aide publique au développement (14,8 milliards d’euros), la disparition des agences comme l’Arcom, les ARS, l’Ademe ou France Travail (jusqu’à 12 milliards d’euros), la fin du soutien à la politique de la ville (7,9 milliards d’euros), ou encore la privatisation de l’audiovisuel public (3,9 milliards d’euros). 

Sarah Knafo revendique une approche pragmatique, la « seule jamais appliquée depuis 40 ans » : « Proposer des mesures qui ne prennent pas un centime aux Français ou aux entreprises, qui ne réduisent pas le niveau de service public, qui sont directement applicables mais pas partisanes ». 

[etd-related posts= »3088364,3084848, »]

La transmission est le « contraire de l’égoïsme » 

Parmi les mesures phares figure la suppression totale des droits de succession. Une réforme estimée à 16 milliards d’euros de manque à gagner, que Sarah Knafo justifie par une position morale : « Le principe d’un impôt sur la mort est immoral, en plus d’être économiquement contreproductif. Vous vous êtes déjà acquitté de l’impôt toute votre vie avant de constituer un patrimoine, et à votre mort, on demande à vos héritiers de payer encore une fois. » 

Cette proposition, à rebours de celle de la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet, qui souhaite renforcer la fiscalité sur l’héritage, illustre le clivage profond sur le sujet.  

Bien qu’elle siège au Parlement européen, Sarah Knafo appelle les députés français à reprendre ses propositions. Selon elle, « la droite dispose de suffisamment de voix pour entamer le redressement nécessaire » de ce contre-budget, dont elle pense qu’il est « applicable dans le contexte actuel ». De plus, elle rejette l’idée de « regarder passivement la gauche inventer de nouveaux impôts et de nouvelles dépenses ». 



Kommentare
Liebe Leser,

vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.

Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.

Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.


Ihre Epoch Times - Redaktion