Des chats « éclatés au sol », les membres « disloqués », ou « brûlés à l’acide »: des actes commis par des enfants de moins de 10 ans

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Des chats mutilés retrouvés dans le quartier de Laden, à Castres (Tarn). (Crédit photo Association Stéphane Lamart)
Von 24 février 2024

Un quartier de Castres (Tarn) est, depuis plusieurs mois, le théâtre d’actes de cruauté sur des chats. Ces faits ont été dénoncés par l’association Stéphane Lamart, qui lutte pour les droits des animaux. La police a ouvert une enquête.

Sur X, l’association Stéphane Lamart a indiqué ce mercredi 21 février que depuis plusieurs mois, au sein du quartier sensible de Laden à Castres, « des chats sont gravement mutilés et des cadavres sont régulièrement retrouvés ».

Une membre de l’association Stéphane Lamart donne l’alerte

Ainsi que le rapporte France 3 Occitanie, c’est une habitante de Castres, ancienne auxiliaire vétérinaire et membre de l’association Stéphane Lamart, qui a donné l’alerte.

L’association Stéphane Lamart décrit sur le réseau social plusieurs actes de cruautés commis. Un chat ainsi qu’un chaton ont notamment été retrouvés dans un état « catastrophique ». Le premier était « complètement amorphe avec les quatre pattes et la queue brûlées, probablement à l’acide » et le second avait « un œil crevé ». D’autres ont été découvert sans vie. C’est le cas de cinq chatons, qui avaient été « lancés à la manière de balles à un chien par une fillette ». Un chat avait quant à lui « la tête fracassée à proximité d’une canette de soda remplie de cailloux », et enfin deux chats étaient « éclatés au sol avec les membres disloqués ».

« Des actes comme ceux-là sont nécessairement pensés et réfléchis »

« Des actes comme ceux-là sont nécessairement pensés et réfléchis. On ne parle pas d’un chat qui a été renversé par une voiture, mais bien d’un acte de cruauté animale », a indiqué auprès de BFMTV le président de l’association Stéphane Lamart.

Sur X, l’association souligne d’ailleurs que « des enfants âgés entre 7 et 10 ans s’étaient même filmés et photographiés avant de diffuser des contenus sur les réseaux sociaux ». Elle a rédigé une lettre à Pascal Bugis, le maire de Castres, et une enquête de police a été ouverte.

L’association milite pour abaisser la responsabilité des mineurs à 10 ans

Elle invite toute personne « susceptible de détenir des preuves (photos, vidéos) », ou ayant été « témoin » de tels actes de cruauté à se manifester « auprès du service juridique de l’association », l’adresse étant la suivante : enquetes@associationstephanelamart.com.

L’association, qui est face à des signalements de plus en plus nombreux d’enfants de moins de 13 ans maltraitant des animaux, souhaiterait par ailleurs que la responsabilité des mineurs soit abaissée de 13 à 10 ans, estimant qu’à cet âge-là un enfant est parfaitement capable de « discerner le bien et le mal », relate France 3. L’association estime que ce phénomène de violence chez les jeunes est inquiétant et serait en partie liés aux réseaux sociaux.



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