Des hackers veulent une « société parallèle », où l’on paie en bitcoins

A hackers' congress in Prague on Friday hailed the new xryptocurrencies as a tool to break free from the constraints of modern life and move towards a freer "parallel society".
Titelbild
Paul Rosenberg, américain, cofondateur de Cryptohippie et auteur du bulletin d'information Freemans Perspective, participe au 6e congrès annuel des hackers, Paralelni Polis, le 4 octobre 2019 à Prague. (Photo : MICHAL CIZEK/AFP via Getty Images)
Von 4 octobre 2019

Réunis en congrès à Prague, des hackers ont salué vendredi les nouvelles cryptomonnaies comme un instrument permettant de sortir des rails de la vie moderne pour aller vers une « société parallèle » plus libre. 

« Sortir du système » est le mot d’ordre du congrès annuel qui rassemble des centaines d’artistes, développeurs de bitcoins, hackers, nomades, militants et crypto-anarchistes, dont certains viennent masqués pour ne pas être identifiés.

Il faut « utiliser la technologie cryptographique pour retrouver la vie privée, pour préserver la liberté, pour s’affranchir des contraintes du premier domaine et en construire un deuxième », ont dit les organisateurs.

Les gouvernements utilisent depuis un siècle les passeports pour marquer les gens, voler leurs données et augmenter leur propre pouvoir, ont-ils affirmé en substance.

« Surtout au moment actuel de l’histoire… il devient vraiment important d’avoir une identité séparée, de vivre une existence parallèle », a dit aux journalistes Paul Rosenberg, fondateur de la société de protection de données Cryptohippie. Il suggère aux gens de déménager vers un pays plus libéral (que le leur) et d’utiliser les cryptomonnaies.  « Les Grecs avaient une civilisation massivement décentralisée: il y avait un millier, ou presque, de cités-Etats. Et elles nous ont apporté art, sciences, géométrie, théâtre… » a-t-il ajouté.

Le géographe, écrivain et universitaire d’Oxford Nick Middleton a cité les communautés nomades en exemple de société parallèle séparée des « communautés sédentaires qui dominent la planète ».  « Les gouvernements n’aiment pas les gens qui bougent », a-t-il dit. « En Europe nous avons des Tsiganes qui aiment se déplacer et les gouvernements les haïssent. Ils ne peuvent pas les contrôler, les taxer, mais il est aussi difficile d’éduquer leurs enfants. »

Louant les cryptomonnaies comme instrument de libération, Rosenberg a affirmé que le bitcoin, l’un des principaux thèmes du congrès, était en train de devenir une « success story »« Sous nos yeux, un nouveau système économique est en train de naître à partir de rien », a-t-il ajouté.

« La première transaction s’est élevée à dix bitcoins pour une pizza. Maintenant nous avons une monnaie globale qui a résisté à d’énormes attaques, à beaucoup de mépris et de haine. Et elle tient le coup. »



Kommentare
Liebe Leser,

vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.

Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.

Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.


Ihre Epoch Times - Redaktion