Des pièges à oiseaux aux techniques cruelles bientôt légalisés avec l’aval de Nicolas Hulot

Titelbild
Fauvette Babillarde prise dans un piège de glue (Capture d’écran FB LPO France)
Von 1 août 2018

Sonnette d’alarme pour les oiseaux. La Ligue de protection des oiseaux (LPO) est anéantie. Le ministère de la Transition écologique et solidaire, sous la tutelle de Nicolas Hulot, s’apprête à inscrire dans la loi diverses techniques de chasse aux oiseaux sauvages jugées cruelles.

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Selon La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO),  c’est au nom de « la tradition » que le ministère de la Transition écologique et solidaire souhaite, une fois encore, autoriser diverses pratiques de piégeage des oiseaux.

Des techniques de capture qui, en plus d’être cruelles, sont le plus souvent non-sélectives, engendrant, comme pour la pêche, le risque de prises inutiles.

Plusieurs milliers d’oiseaux seraient concernés

En ce qui concerne les alouettes des champs, le quota de chasse fixé par le ministère porte sur 370 000 têtes ce qui représente le double des captures réalisées par les chasseurs l’année dernière.

La plupart de ces techniques sont pourtant interdites par l’Union européenne. Mais la France peut, si elle le souhaite, bénéficier d’une exception culturelle pour certains de ses départements.

Des captures particulièrement stressantes et violentes

La chasse à glu consiste à enduire d’une colle forte des bâtons cachés dans un arbre. Les grives et autres merles noirs capturés serviront à la finale d’appâts pour la chasse à tir pour d’autres oiseaux plus volumineux.

Les trois projets d’autorisation entendent également permettre la chasse aux pantes qui sont des filets horizontaux déclenchés manuellement et à la matole, des petites cages à déclenchement automatique disposées au sol. Technique que l’on retrouve également dans le braconnage des ortolans et des pinsons.

Mais la dernière, la plus cruelle est celle de la chasse tenderie au brancher, les oiseaux sont appâtés à l’aide de baies sauvages dans un système les obligeant à passer la tête dans un collet en crin de cheval. Quand l’animal veut prendre son envol, pris de panique… il s’étrangle !

La tradition n’est pas une excuse valable

Pour les défenseurs des oiseaux, l’argument de la tradition n’est pas une excuse, car les dérogations permises par l’Europe concernent des pratiques datant d’une époque révolue où les populations rurales devaient parfois chasser des oiseaux pour pouvoir se nourrir.

Le président de la LPO, M. Allain Bougrain-Dubourg, avait osé exposer cette réalité ignorée des autorités, mais le piégeage reste difficilement contrôlable par les forces de l’ordre.

« Lorsque la police de la nature arrive sur place, si jamais elle arrive, il est souvent trop tard. Et quand bien même, lorsqu’un pinson ou un chardonneret est pris et que le garde arrive, le piégeur a beau jeu de dire qu’il allait le relâcher », communique la LPO.

Elle précise également, qu’il est courant que les oiseaux soient blessés ou même tués par ces pièges.

https://twitter.com/EchoCit/status/1023253117821956099

À l’heure actuelle, il est important de se mettre à l’évidence et prendre conscience que nous n’avons plus besoin de chasser les oiseaux et de les faire souffrir pour se nourrir, l’abondance de nourriture est telle que nous consommons déjà plus que ce qu’il nous faut.

L’excuse de l’exception culturelle chercherait-t-elle à couvrir un business illégal en laissant grande ouverte la porte au braconnage d’espèces ?

L’Europe a perdu plus de 400 millions d’oiseaux en 30 ans

Selon une  étude publiée dans le journal scientifique Ecology Letters, l’Europe a perdu plus de 400 millions d’oiseaux en 30 ans. Les causes de ce recul de la biodiversité sont nombreuses comme la disparition progressive des zones humides ou bien la généralisation de l’agriculture intensive…

Vous pouvez faire bloquer ce projet du ministère à travers une consultation publique  ouverte jusqu’au 14 août 2018.



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