Des responsables d’Antifa quittent les États-Unis après avoir été classés comme terroristes
Comme l’a rapporté un blogueur suédois de droite sur X, Johan Victorin, fondateur de Rose City Antifa à Portland aux États-Unis, bastion du mouvement, serait rentré dans son pays natal. Il aurait été aperçu le 6 octobre à Vaberg, en Suède. Selon l’association de journalistes d’investigation Project Veritas, Johan Victorin possède la double nationalité américaine et suédoise. C’est ce qu’a révélé une enquête sous couverture menée en 2020 à Rose City.
Cependant, M. Victorin s’est rarement montré en public en tant que fondateur. Cela s’explique par la stratégie du mouvement qui consiste à rester anonyme afin de « se protéger de la répression et de la violence de l’État ». En outre, cela vise à signaler aux partisans potentiels que l’on ne souhaite pas « tirer un capital social de notre travail en tant qu’antifascistes ».
Sur son site web, le groupe revendique également des pratiques illégales telles que le « doxxing » (publication de données privées) et la « confrontation directe » avec des personnes qu’il qualifie de « fascistes ». Les « conséquences sociales » qui en découlent sont censées « rendre moins attrayant le fait de devenir fasciste ».
Un incident retarde le vol retour de Mark Bray
L’auteur du livre Antifa : The Anti-Fascist Handbook (Antifa : le Manuel anti-fasciste) Mark Bray, souhaite également quitter les États-Unis, au moins temporairement. Le professeur de l’université d’État du New Jersey a annoncé à ses étudiants qu’il allait prendre un congé sabbatique en Europe. Il aurait déclaré sur la plateforme Canvas :
« Comme ma famille et moi ne nous sentons actuellement pas en sécurité chez nous, nous allons partir en Europe pour un an. »
En 2017, le Dartmouth College avait pris ses distances avec son ancien professeur d’histoire. Ses déclarations en faveur des manifestations violentes « ne reflètent pas les opinions de Dartmouth ».
Son retour aurait été semé d’embûches. À la porte d’embarquement, la réservation aurait « disparu », s’est plaint Mark Bray sur Bluesky. Son explication :
« Quelqu’un a annulé notre vol à la dernière minute. »
Le lendemain, Bray a toutefois pu prendre son vol.
Le fonds de soutien à Antifa cesse ses activités aux États-Unis
Dans son manuel Antifa, Bray avait annoncé qu’il reverserait la moitié des recettes de ses ventes à l’« International Anti-Fascist Defence Fund ». Ce fonds est géré par plus d’une centaine de militants Antifa issus de 18 pays et soutient des groupes dans le monde entier.
Le 4 octobre, Mark Bray écrivait encore sur Bluesky :
« Seul l’antifascisme de masse, légal ou non, peut nous sauver. »
Entre-temps, le fonds de soutien a cessé ses activités aux États-Unis.
Sur son site, il écrit :
« Par mesure de précaution, nous avons désactivé l’infrastructure de dons pour le Fonds international de défense antifasciste afin de protéger nos donateurs et nos bénéficiaires. »
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