Deux violentes agressions en 48h aux urgences de l’hôpital de Boulogne-sur-Mer

Titelbild
Plusieurs soignants ont été violemment agressés au services des urgences de l'hôpital de Boulogne-Sur-Mer (Pas-de-Calais) dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 janvier et un autre dans la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 janvier 2024. (Capture d'écran/Google Maps)
Von 12 janvier 2024

Deux agressions ont eu lieu presque coup sur coup en ce début de semaine dans le service des urgences de l’hôpital de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Dans le premier cas, l’agresseur s’en est pris violemment à quatre membres du personnel. Dans le second, un agent hospitalier a reçu un coup de poing de la part d’un homme ivre.

Le personnel du service des urgences de l’hôpital Duchenne n’a pas eu le temps de se remettre du choc de l’agression violente que quatre d’entre eux ont subie dans la nuit de lundi 8 à mardi 9 janvier 2023 qu’une seconde agression a eu lieu 48h plus tard.

Dans le premier cas, un patient connu de l’établissement a eu soudainement un accès de colère alors qu’il attendait les résultats de ses analyses de sang. Il a agressé quatre soignants et a littéralement saccagé la salle de soins, selon 20 Minutes. Un des soignants qui a voulu s’interposer a eu le poignet fracturé. Il est en arrêt maladie, de même que trois de ses collègues.

Au micro de BFMTV, Grégory Duncan, chef des urgences de l’hôpital de Boulogne-sur-Mer, explique que l’agresseur se trouvait « probablement sous l’effet de stupéfiants ».

« Il a été extrêmement agressif dans le service avec des violences physiques », a ajouté le chef des urgences. Le patient violent, mesurant 1m95 selon Radio 6, a été maîtrisé par une brigade de police qui se trouvait déjà sur place à ce moment-là. « Si cette brigade n’avait pas été là, qu’est-ce qui se serait passé ? » interroge Laure Decroo, secrétaire générale de la CGT.

Un coup de poing d’un homme escorté par les gendarmes

Une réunion devait être mise en place ce jeudi matin entre la direction et le personnel pour parler de la sécurité. Avant même la tenue de cette réunion, une nouvelle agression a eu lieu dans la nuit de mercredi 10 à jeudi 11 janvier, toujours au service des urgences.

Cette fois, c’est un homme visiblement alcoolisé qui est en cause. Il était arrivé quelques minutes plus tôt au service des urgences, escorté par des gendarmes. Ces derniers lui ont retiré les menottes en partant et l’agresseur a peu après asséné un coup de point à un agent hospitalier.

Quatre agressions violentes en moins de deux mois

L’hôpital de Boulogne-sur-Mer a connu un total de quatre agressions violentes en moins de deux mois. En plus des deux agressions déjà mentionnées, il y en a eu une le 31 décembre. Au cours de celle-ci, une soignante a perdu connaissance et serait toujours en arrêt de travail.

La première agression a eu lieu quelques semaines plus tôt. Un patient avait dû être désarmé dans l’enceinte de l’hôpital.

Mesures de sécurisation du personnel

La réunion de ce jeudi matin entre la direction et les membres du personnel des urgences a permis l’adoption de solutions « avec pour objectif une mise en œuvre immédiate », selon le service communication de l’hôpital de Boulogne. Il a été décidé, entre autres, d’étendre les horaires de l’agent de sécurité de nuit, de mettre en place un bouton d’appel d’urgence à l’accueil et dans le service des urgences ainsi qu’une collaboration avec les forces de l’ordre en cas de présence de patients agités.



Kommentare
Liebe Leser,

vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.

Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.

Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.


Ihre Epoch Times - Redaktion