Droits de douane américains : la CPME souhaite que les secteurs les plus touchés « soient protégés »
Le président de la CPME Amir Reza-Tofighi a dit mercredi redouter un « enchaînement » de hausses réciproques de droits de douane néfaste à l’économie, tout en espérant que l’Union européenne (UE) soit « forte dans la négociation ».
Alors que la planète économique est suspendue à l’annonce mercredi soir par le président américain Donald Trump de nouveaux droits de douane, M. Reza-Tofighi a reconnu être « inquiet » sur la radio France Info.
« On est inquiets, parce que les droits de douane, c’est un peu comme la machine à taxe qu’on a en France : une fois qu’on commence, on ne sait jamais quand ça s’arrête, l’UE va devoir répliquer et il va y avoir un enchaînement », aux dépens « des consommateurs, puisque les prix vont augmenter, et des entreprises, qui vont devoir soit perdre des marchés, soit prendre sur leurs marges », a expliqué le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME).
L’UE « pas capable d’agir rapidement »
M. Reza-Tofighi a critiqué la première réponse faite par l’UE, à partir d’une liste de produits « d’il y a cinq ans, plus du tout à jour ». Cela a donné l’impression, selon lui, que « face aux États-Unis qui peuvent prendre des décisions rapidement, l’UE, elle n’est pas capable d’agir rapidement ».
« Il faut être dans une logique de négociation » avec M. Trump, « mais être fort », a-t-il préconisé. « Il faut voir ce qui peut faire mal » aux États-Unis, « et décider d’une façon stratégique » de droits de douane réciproques, a-t-il développé.
Le président de la CPME s’est dit favorable à ce que les secteurs les plus touchés « soient protégés, par des subventions, des aides » publiques.
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