Drôme – Le maire de Valence supprime les aides sociales aux familles des délinquants : « On va taper là où ça fait mal »
Après les violences urbaines qui ont éclaté pendant les vacances de la Toussaint, le maire de Valence a décidé de taper au portefeuille afin d’encourager les familles de jeunes voyous à prendre leurs responsabilités.
Le lundi 14 décembre, le conseil municipal de la ville de Valence (Drôme), a voté une mesure destinée à supprimer les aides accordées aux familles dont l’un des membres a fait l’objet d’une condamnation pour trouble à l’ordre public ou d’un rappel à l’ordre. Les familles ayant refusé un accompagnement parental sont également concernées.
« Je ne supporte plus que des enfants qui gâchent la vie de tous les habitants des quartiers puissent bénéficier d’aides de la collectivité et que leurs parents puissent continuer de bénéficier d’aides, alors qu’ils empêchent de vivre la quasi-totalité des habitants. On va taper là où ça fait mal », a déclaré Nicolas Daragon, le maire (LR) de Valence, à nos confrères de France Bleu.
Retrouvez mon interview sur @francebleuDA à la suite de l’adoption de la délibération, pour la suppression des aides aux familles de délinquants, hier en séance du conseil municipal de #Valence. ➡️https://t.co/Zezz8Go1Lk pic.twitter.com/jPc1estSQP
— Nicolas DARAGON (@NDaragon) December 15, 2020
« Les aides qui sont menacées sont celles qui sont versées par le Centre communal d’action sociale (CCAS) et celles qui sont versées par la ville. Le CCAS, ce sont les aides alimentaires, les aides à l’énergie, toutes les aides facultatives que les communes peuvent mettre en place. Et les aides de la ville, ce sont le chèque culture, le chèque sport, le contrat municipal étudiant ».
L’édile précise également que les familles qui bénéficient d’un logement social pourront en être expulsées en cas de troubles dans le mode d’habitation : « Quand il s’agit de parents qui commettent des actes, on peut évidemment les expulser, quand il s’agit de leurs enfants, qu’ils soient majeurs ou mineurs, on peut engager des procédures d’expulsion. »
Les familles des #delinquants se voient supprimer leur accès aux aides municipales pour les services non obligatoires (CME, chèque sport et culture) et l’accès aux aides facultatives du CCAS #securite #valence #delinquance @Prefet26 @PoliceNat_26 #ConseilMunicipal pic.twitter.com/zKwL9r5aw2
— Valence (@VilledeValence) December 14, 2020
Des mesures dissuasives qui font suite aux violences urbaines ayant éclaté plusieurs nuits durant dans différents quartiers de Valence pendant les vacances de la Toussaint. Les forces de l’ordre avaient notamment essuyé des tirs de mortier d’artifice et plusieurs dizaines de voitures avaient été brûlées par des voyous.
Selon le maire de Valence, une soixantaine de familles pourraient être concernées par le nouvel arrêté pris par le conseil municipal. « Nous allons réinstaurer un peu d’autorité », conclut M. Daragon.
Élections américaines – Trump : ce n’est pas fini
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.
Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.
Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.
Ihre Epoch Times - Redaktion