Dunkerque : « Tout doit être fait pour sauver le site ArcelorMittal », exhorte Bruno Le Maire

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Illustration d'une usine du groupe ArcelorMittal. (ANDER GILLENEA/AFP via Getty Images)
Von 8 mai 2025

L’ancien ministre de l’Économie Bruno Le Maire a estimé mercredi lors d’une audition au Sénat qu’il fallait « tout » faire pour sauver ArcelorMittal à Dunkerque, y compris en n’excluant pas une nationalisation « temporaire » et « de dernier recours » si l’entreprise ne remplissait pas ses obligations.

M. Le Maire, qui était entendu par la commission d’enquête sur les aides publiques aux grandes entreprises, est désormais « conseiller spécial de l’entreprise néerlandaise de semi-conducteurs ASML ».

« Tout doit être fait pour sauver le site ArcelorMittal de Dunkerque, tout », a-t-il affirmé.

Sans aller jusqu’à une nationalisation, ou « comme outil temporaire et de dernier recours », au cas où « Mittal ne respecterait pas ses engagements » vis-à-vis de l’État.

Il faudrait peut-être alors « faire la jonction entre Mittal et un autre investisseur ». Mais « ne donnons pas l’illusion que l’État pourrait être le gestionnaire d’un site sidérurgique. C’est une folie, il ne saurait pas faire », a-t-il assuré. La nationalisation « ne peut en aucun cas être une solution pérenne ».

Dunkerque : « Tout doit être fait pour sauver le site ArcelorMittal », exhorte Bruno Le Maire
L’ancien ministre de l’Économie Bruno Le Maire. (Photo IAN LANGSDON/AFP via Getty Images)

« Stop à l’acier chinois »

« Les barrières tarifaires ne servant à rien », selon lui, face au dumping chinois, il pense que « la seule bonne mesure qui doit être prise sans délai », est « une limitation drastique des contingents d’acier chinois arrivant sur le marché » européen.

« Stop à l’acier chinois » par des « mesures de sauvergarde », « c’est le seul message que nous attendons de la Commission européenne ». Car « la protection, ce n’est pas un gros mot, et il faut arrêter de penser qu’on ne peut réussir que par la compétitivité et la productivité ».

Un ouvrier empile des tôles d’acier pressées dans une usine qui fabrique des produits métalliques destinés à l’exportation, à Binzhou, dans la province chinoise de Shandong (est), le 15 avril 2025. (-/AFP via Getty Images)

M. Le Maire a défendu les aides accordées pendant le Covid19, notamment le Prêt garanti aux Entreprises (PGE), critiqué aujourd’hui car certaines entreprises n’arrivent pas à le rembourser. « Elles ont permis de sauver des milliers d’entreprises, si c’était à refaire, je referais exactement la même chose. »

« Si j’étais resté, j’aurais continué le combat » d’une politique attractive pour les entreprises, a affirmé M. Le Maire, avant de critiquer ses successeurs.

« Erreur »

« Depuis 2024, la baisse des impôts de production a été arrêtée. C’est une erreur. La suppression définitive de la CVAE (Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, ndlr) a été stoppée. C’est une erreur. La politique de soutien aux entreprises industrielles les plus exposées à la concurrence a été relâchée. C’est une erreur », a-t-il lancé.

Dans un environnement de « mondialisation cannibale », « le gouvernement doit apporter de la certitude aux entreprises : un cadre stable passant notamment par le maintien des aides », même si celles-ci peuvent être « simplifiées », selon lui.



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