Environ 500 crèches exposées dans le village médiéval de Lucéram, une tradition qui perdure depuis 27 ans

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Des enfants regardent une petite crèche à Luceram, le 11 décembre 2016. (YANN COATSALIOU/AFP via Getty Images)
Von 23 décembre 2024

Située à 45 minutes de Nice (Alpes-Maritimes), la commune de Lucéram se métamorphose à l’approche de Noël. À l’occasion de la 27e édition du circuit des crèches, près de 500 crèches sont exposées dans cette bourgade, qui compte environ 1300 habitants.

Dès début décembre, c’est toujours l’effervescence à Lucéram, l’objectif de ses habitants étant de remplir d’émerveillement les yeux des petits comme des grands. L’idée d’exposer des crèches de Noël a été lancée par Christiane Ricort, première adjointe au conseil municipal.

« Chacun se fait un point d’honneur de faire la crèche devant chez lui »

« A Lucéram, c’est tout le village qui se mobilise autour de la Maison de pays qui est le fil conducteur de la commune, des associations, des commerçants et des villageois. Chacun se fait un point d’honneur de faire la crèche devant chez lui », a indiqué au micro de CNews cette Vauclusienne d’origine. « La première année il n’y avait que 33 crèches et au bout de 27 ans, nous nous retrouvons avec plus de 500 crèches dans tout le village », a poursuivi l’instigatrice du projet.

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Éparpillées, les crèches traditionnelles comme atypiques se trouvent aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des maisons, sur les rebords de fenêtres, sur les placettes du village, dans des vitrines, dans des lavoirs ou encore entre les pierres des façades.

Et parmi ces crèches, il y en a de toutes tailles. Certaines sont d’ailleurs si petites que les yeux des passants peinent à les voir. Mais le but est justement de les trouver en arpentant les ruelles escarpées de ce village typiquement provençal. Dans cette ambiance féérique, deux anges de grande taille se tiennent postés au niveau de l’arche d’un passage couvert, près de la rue de l’Église.

« On est quand même en droit de défendre nos racines chrétiennes »

La bourgade – qui accueille des dizaines de milliers de visiteurs chaque année et dans laquelle se trouve également un musée de la crèche – a même prévu un circuit en onze étapes pour guider les gens. « C’est grâce à cela que nous avons toujours des commerçants », souligne auprès du Figaro Michel Calmet, le maire de Lucéram. « Au-delà de la tradition et de la fierté que nous avons à l’entretenir, c’est aussi une manne touristique non négligeable », reconnaît l’édile.

Attristée de voir les polémiques se nouer autour de ce sujet sous couvert de laïcité, Christiane Ricort s’indigne : « Ces gens qui veulent interdire nos crèches, on devrait leur imposer de travailler le 25 décembre ! » « On est quand même en droit de défendre nos racines chrétiennes », renchérit-elle, rappelant qu’à Lucéram, il y a une église et sept chapelles. « La laïcité, c’est aussi la tolérance », conclut-elle.



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