Essonne : ils changent de département pour faire leurs courses et écopent d’une amende de 135 euros
Plusieurs personnes résidant aux confins de l’Eure-et-Loir et de l’Essonne ont été verbalisées après avoir traversé la frontière entre les deux départements pour faire des achats de première nécessité.
Récemment, plusieurs habitants d’Eure-et-Loir ont fait l’objet de verbalisations indues alors qu’ils s’étaient rendus dans un hypermarché d’Angerville (Essonne) pour faire leurs courses pendant le confinement.
Une situation qui a poussé Johann Mittelhausser, le maire d’Angerville, commune située aux confins de l’Essonne et de l’Eure-et-Loir, à réagir sur la page Facebook de la municipalité.
« Nous avons été contactés par de nombreux habitants des communes voisines. Après avoir sollicité les services de la préfecture, j’ai communiqué leur réponse sur les réseaux sociaux », a expliqué l’édile aux journalistes du Parisien.
Parmi les personnes verbalisées, figurent notamment des habitants de Gommerville, Baudreville, Rouvray-Saint-Denis ou Mérouville, autant de communes d’Eure-et-Loir établies à seulement quelques kilomètres de l’Essonne.
Pour leurs habitants, il est en effet plus pratique et plus rapide de traverser la frontière du département afin de faire leurs courses à l’hypermarché d’Angerville, plutôt que de rester dans les limites de l’Eure-et-Loir pour effectuer leurs achats.
« J’ai été verbalisée sur ce rond-point. Pourtant, j’avais mon attestation et mon ticket de caisse. J’attends l’amende et j’irai au commissariat parce que ce n’est pas normal », confie une Rouvraysienne dans les colonnes du Parisien.
« Nous faisons nos courses au Leclerc. C’est à seulement cinq minutes… Pour rester dans notre département, il faudrait aller jusqu’à Janville. C’est à 20 km d’ici… Pour faire l’aller-retour, ça prend 40 minutes », souligne une habitante de Gommerville.
Confinement : des habitants d’Eure-et-Loir verbalisés pour avoir fait leurs courses… en Essonne
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La préfecture de l’Essonne rappelle les règles aux gendarmes
Or, les Euréliens verbalisés par les forces de l’ordre avaient pourtant le droit de se rendre dans l’Essonne pour faire leurs courses.
« Les déplacements pour l’achat de produits de première nécessité sont autorisés, y compris entre région. La limite de 100 km n’existe plus dans le décret du 29 octobre 2020. Les forces de sécurité du département ont été sensibilisées sur ce point », a déclaré la préfecture de l’Essonne.
Les Euréliens ayant reçu un PV à tort ont donc tout intérêt à se manifester.
« Comme pour toute verbalisation, l’administré peut contester, via le site officiel de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) ou par courrier auprès du ministère public », rappelle un gendarme essonnien interrogé par Le Parisien.
Avertie par la préfecture, la gendarmerie de l’Essonne ne devrait désormais plus verbaliser les Euréliens frontaliers venus faire leurs courses à l’hypermarché d’Angerville.
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