Essonne: pour dératiser, la ville d’Évry-Courcouronnes utilise des furets

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Illustration (PAUL FAITH/AFP via Getty Images)
Von 4 mai 2023

La prolifération des rats en ville est un fléau. Pour lutter contre celui-ci, la ville d’Évry-Courcouronnes (Essonne) a trouvé une solution particulière. Elle a fait appel à l’équipe de Sylvestre Riondet, composée d’un chien et de plusieurs furets.

Dans le centre-ville d’Évry-Courcouronnes, Sylvestre Riondet fait la chasse aux rongeurs grâce à une technique bien rodée, datant du Moyen-Âge. Le principe consiste à utiliser des furets.

« C’est un prédateur qui est très bien adapté parce qu’il peut se faufiler dans les terriers »

Sylvestre Riondet, chef de l’entreprise de dératisation Rattila, a déjà expérimenté sa technique dans une dizaine de villes, rapporte TF1. Il est d’ailleurs le premier à l’utiliser en France. Il laisse ses furets se faufiler dans les galeries des rats, afin qu’ils puissent attaquer et déloger ces derniers. Ceux qui n’ont pas été attrapés par le furet se font prendre par des filets ayant été préalablement installés juste à l’entrée des galeries. Son chien s’occupe de saisir les rats qui auraient échappé à ce second piège.

« On n’est pas là pour faire souffrir ces animaux, donc on les prélève le plus dignement possible pour limiter la souffrance animale. On ne prend pas de plaisir à tuer les rats », explique à l’antenne le directeur de Rattila. Selon lui, le furet est un prédateur « très bien adapté parce qu’il peut se faufiler dans les terriers ». Il est par ailleurs « très souple et très bien équipé au niveau de la dentition pour la prédation ».

Un procédé écologique

Mais si cette technique paraît simple, le furet doit parfois faire face à la ruse des rongeurs. « On soupçonne que certains rats sont en mesure de faire comme le blaireau et fonderaient des galeries pour que le prédateur ne puisse pas accéder à une chambre où il va se réfugier », avance-t-il. Selon lui, cette chasse, qui dure en général entre un quart d’heure et deux heures, est comme « une partie d’échec ».

Interrogés par nos confrères, les riverains sont surpris par la technique. Si quelques rares personnes sont choquées, d’autres en revanche trouvent ce procédé plus écologique, car aucun produit chimique n’est utilisé.

Pour Cendrine Chaumont, adjointe au maire chargée du logement, de l’habitat et des copropriétés, cette technique doit s’accompagner « de beaucoup de prévention auprès des habitants et des commerçants ». « Dès qu’on aura de la nourriture ou de l’eau à disposition, les rats sortiront. Quand on jette un sac de déchets, on le jette fermé, dans un bac fermé », recommande-t-elle.



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