Les États-Unis exécutent un cinquième prisonnier fédéral reconnu coupable du meurtre d’une fillette de 10 ans

Titelbild
Keith Dwayne Nelson (Bureau du shérif du comté de Wyandotte)
Von 30 août 2020

Keith Nelson, un meurtrier condamné pour avoir tué une fillette en 1999, a été exécuté vendredi après-midi, devenant ainsi le cinquième détenu fédéral à être exécuté en 2020.

Selon The Associated Press, un responsable de la prison a demandé à Keith Nelson s’il avait un dernier mot, il n’y a eu que du silence. M. Nelson n’a émis aucun son et n’a répondu en aucune façon. Après environ 15 secondes, M. Nelson n’ayant toujours pas répondu, le fonctionnaire a commencé la procédure d’exécution.

Le décès de l’homme de 45 ans a été déclaré neuf minutes plus tard après qu’on lui a administré une injection létale de pentobarbital. Sa mort a été constatée à 16 h 32 EDT, et il a été exécuté au pénitencier fédéral de Terre Haute, en Indiana.

M. Nelson, qui a été condamné pour le viol et le meurtre de Pamela Butler, 10 ans, au Kansas en 1999, était l’un des détenus (plus d’une douzaine) dans le couloir de la mort fédéral à Terre Haute, qui ont poursuivi le ministère de la Justice pour son protocole d’injection létale, annoncé en 2019, qui remplace l’ancien protocole à trois médicaments utilisé pour la dernière fois en 2003.

Il est maintenant le quatrième de ces accusés à avoir été exécuté par le ministère de la Justice depuis que la Cour suprême des États-Unis a rapidement rejeté les injonctions antérieures émises par le juge Tanya S. Chutkan retardant les exécutions pour permettre au litige de se poursuivre.

Ses avocats, Dale Baich et Jen Moreno, ont déclaré cette semaine qu’ils ont tenté d’obtenir un sursis à l’exécution dans cette affaire, en affirmant que M. Nelson avait un conseiller juridique inefficace ainsi qu’une violation présumée de la loi sur les aliments, les drogues et les cosmétiques.

« L’exécution de Keith Nelson n’a pas rendu le monde meilleur. Au fil des ans, nous avons appris à connaître Keith comme quelqu’un de différent de la personne qui a commis le crime horrible qu’il a admis et pour lequel il a plaidé coupable en 2001 », ont-ils déclaré à l’UPI.

Le juge Chutkan a décidé jeudi que le gouvernement fédéral doit avoir une ordonnance pour le médicament qu’il prévoit d’utiliser pendant le processus d’injection létale, reconnaissant que l’utilisation du médicament sans ordonnance viole la loi sur les aliments, les drogues et les cosmétiques.

Le procureur général des États-Unis, William Barr, a repris les exécutions fédérales après une interruption de 17 ans. En juillet, les exécutions ont repris, et les quatre premiers étaient Daniel Lewis Lee le 14 juillet, Wesley Purkey le 16 juillet, Dustin Honken le 17 juillet et Lezmond Mitchell en début de semaine.

Au cours de son procès, les avocats de M. Nelson ont fait valoir qu’il souffrait d’un certain nombre de problèmes tels que de « graves lésions cérébrales organiques », de maladie mentale et de maltraitance dans son enfance.

FOCUS SUR LA CHINE – Marcher à quatre pattes en public comme punition

An dieser Stelle wird ein Video von Youtube angezeigt. Bitte akzeptieren Sie mit einem Klick auf den folgenden Button die Marketing-Cookies, um das Video anzusehen.

Le saviez-vous ?

Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.



Kommentare
Liebe Leser,

vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.

Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.

Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.


Ihre Epoch Times - Redaktion