Flottille pour Gaza : 14 Français expulsés d’Israël, dont Rima Hassan, rentrent à Orly

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Des élus de La France insoumise ont été accueillis à l’aéroport d’Orly le 7 octobre 2025. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP via Getty Images)
Von 7 octobre 2025

Quatorze ressortissants français ayant embarqué à bord de la flottille pour Gaza, parmi lesquels l’eurodéputée Rima Hassan, ont atterri mardi à l’aéroport d’Orly (Val-de-Marne) après avoir été interceptés en mer et expulsés d’Israël, a constaté une journaliste de l’AFP.

« On a été traités comme des animaux », a dénoncé à son arrivée Yacine Haffaf, chirurgien et président du comité de pilotage français de la Global Sumud Flotilla, partie début septembre de Barcelone (Espagne).

Un retour sous tension à Orly

Le médecin faisait partie des quatorze Français arrivés à 14h07 en provenance d’Athènes, où ils avaient fait escale après leur expulsion lundi d’Israël. « On avait très peu d’espoir de livrer cette aide humanitaire car on savait qu’on serait arraisonnés. Le but était de diffuser l’information au maximum pour réveiller », a-t-il expliqué.

À l’aéroport d’Orly, le groupe a été accueilli par une cinquantaine de soutiens brandissant des drapeaux palestiniens et des keffiehs, scandant « Free Palestine ». L’élue franco-palestinienne de La France insoumise, Rima Hassan, figurait parmi les passagers revenus de Grèce, selon l’AFP.

Récits de violences et de détention

« Ça a été inédit, ce qu’il s’est passé avec la flottille », a déclaré Rima Hassan devant la presse. L’eurodéputée avait affirmé la veille à Athènes avoir été « battue » lors de son arrestation par la police israélienne.

Professeure de droit international et également membre de la flottille, Lyna Dabal a décrit elle aussi des conditions de détention éprouvantes : « En prison, nous avons été privés de notre sommeil. Les gardiens frappaient à nos portes pour nous compter et nous recompter », a-t-elle relaté.

Une mission humanitaire controversée

La flottille Global Sumud était partie de Barcelone avec pour objectif de briser le blocus israélien imposé à la bande de Gaza et d’acheminer une aide humanitaire vers le territoire palestinien. La cinquantaine de bateaux qui la constituait a été arraisonnée entre mercredi et vendredi, au large de l’Égypte et de Gaza, dans une opération qualifiée d’illégale par les organisateurs et par Amnesty International.

Israël accuse la flottille d’être une émanation du Hamas, le mouvement islamiste palestinien avec lequel l’État hébreu est en guerre depuis deux ans dans la bande de Gaza. Les autorités israéliennes estiment que les bateaux ont violé une zone maritime interdite.

Selon la police israélienne, plus de 470 personnes à bord ont été arrêtées, et les expulsions ont débuté jeudi. Le conflit en cours a été déclenché il y a deux ans jour pour jour, le 7 octobre 2023, après l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien, à laquelle Israël avait riposté par une offensive de grande ampleur dans la bande de Gaza.



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