France: face aux clandestins, les drones autorisés pour surveiller la frontière avec l’Italie

Titelbild
Un drone utilisé par l'armée française. Illustration. (OLIVIER CHASSIGNOLE/AFP via Getty Images)
Von 12 mai 2023

La France a autorisé la surveillance par drones de portions de sa frontière avec l’Italie, face à la hausse des flux de migrants clandestins.

Les deux arrêtés préfectoraux, datés du 10 mai, autorisent pour trois mois, à la demande de la police aux frontières, « la captation, l’enregistrement et la transmission d’images » prises par drones sur des secteurs des Alpes-Maritimes.

Les textes soulignent notamment que « la difficulté du terrain » et la présence de nombreux sentiers « permettant de contourner le dispositif de lutte contre l’immigration irrégulière clandestine » rendent « matériellement impossible de prévenir le franchissement irrégulier de la frontière (…) sans disposer d’une vision aérienne dynamique » sur l’ensemble des ces « périmètres ». Les arrêtés soulignent également que « depuis le début de l’année 2023, le flux migratoire en provenance de l’Italie a été multiplié par quatre » et que « 9000 individus en situation irrégulière ont été interceptés » à la frontière.

« Situation explosive »

Jeudi, l’Assemblée des départements de France (ADF) a réclamé l’aide du gouvernement pour faire face à une « situation explosive » dans le département des Alpes-Maritimes, où se concentrent plus du tiers des mineurs isolés étrangers arrivés en France depuis janvier, soit environ 2000 sur 5000 au total, selon l’ADF.

Mi-avril, le député des Alpes-Maritimes et président des Républicains Éric Ciotti avait dénoncé « l’absence de contrôle migratoire à la frontière italienne » et réclamé « la mobilisation de moyens massifs pour enrayer la submersion migratoire en cours à la frontière franco-italienne ».



Kommentare
Liebe Leser,

vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.

Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.

Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.


Ihre Epoch Times - Redaktion