Ghislaine Maxwell, associée de Jeffrey Epstein, rencontre des responsables du Département de la Justice américaine

Ghislaine Maxwell, ancienne associée de Jeffrey Epstein, a rencontré des responsables du Département de la Justice (DOJ) des États-Unis alors que l’agence cherche à savoir ce que Mme Maxwell sait.

Le procureur général adjoint, Todd Blanche, a déclaré sur X qu’il avait rencontré Mme Maxwell, le 24 juillet, et qu’il la rencontrerait à nouveau vendredi.

« Le Département de la Justice partagera des informations supplémentaires sur ce que nous avons appris au moment opportun », a déclaré M. Blanche.

Parmi les autres responsables présents à la réunion figurait le procureur général adjoint par intérim, Diego Pestana.

M. Blanche avait précédemment déclaré que le Département de la Justice contacterait Mme Maxwell pour savoir si elle « avait des informations sur quelqu’un ayant commis des crimes contre des victimes ».

Pendant des années, Mme Maxwell a été l’associée de M. Epstein, un délinquant sexuel condamné qui possédait plusieurs résidences aux États-Unis. M. Epstein était également propriétaire d’une île dans les îles Vierges américaines et d’au moins une résidence à l’étranger.

Des fonctionnaires fédéraux ont allégué dans des documents judiciaires, dans le cadre d’un procès intenté contre M. Epstein en 2019, qu’il avait abusé sexuellement de dizaines de mineures à son domicile à New York et en Floride, entre autres lieux.

M. Epstein s’est suicidé en 2019 en attendant son procès, ont confirmé les autorités.

Mme Maxwell a été accusée d’avoir participé à un complot visant à inciter des mineures à participer à des actes sexuels illégaux et purge une peine d’emprisonnement de 20 ans prononcée en 2022.

« Journée productive »

David Oscar Markus, un avocat représentant Mme Maxwell, a déclaré à la presse à Tallahassee, en Floride, où s’est déroulée la réunion de jeudi, qu’il s’agissait d’une « journée très productive ».

M. Blanche « a passé une journée entière à poser de nombreuses questions, et Mme Maxwell a répondu à chacune d’elles », a-t-il déclaré. « Elle n’a jamais cessé de répondre, n’a jamais invoqué de privilège, n’a jamais refusé de répondre, elle a répondu à toutes les questions avec sincérité, honnêteté et au mieux de ses capacités. Et c’est tout ce que nous allons dire aujourd’hui sur la réunion. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il était possible que la peine de prison de Mme Maxwell soit réduite ou qu’elle puisse bénéficier d’une grâce, David Markus a répondu qu’« il n’y a pas encore de promesses ».

Le président Donald Trump a déclaré vendredi aux journalistes à Washington qu’il était au courant de la réunion entre les responsables du Département de la Justice et Mme Maxwell.

Interrogé sur la possibilité de gracier Mme Maxwell, le président a répondu qu’il pourrait gracier Mme Maxwell mais que c’était quelque chose à laquelle il n’avait pas pensé.