Gironde : la plainte d’un squatteur envoie la propriétaire en garde à vue

Alors qu’elle souhaitait simplement vendre la maison héritée de son père, Karine Lellouche, 55 ans, s’est retrouvée prise dans un engrenage judiciaire : le bien familial, situé à Andernos-les-Bains (Gironde), étant occupé illégalement. Une affaire qui illustre, une fois de plus, les failles de la législation sur les squats.
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Andernos-les-Bains (Gironde). (Capture d'écran Google Maps)
Von 21 octobre 2025

Tout commence par un projet banal : vendre la maison de son père décédé, à Andernos-les-Bains. Mais, au printemps 2024, Karine Lellouche découvre qu’un homme s’est installé sans droit dans le logement, comme le rapporte Ici Gironde.

« Trois gendarmes ont frappé à ma porte »

La situation, déjà complexe, s’aggrave encore. Le squatteur porte plainte contre Karine Lellouche, affirmant avoir été agressé lors d’une prétendue opération de représailles orchestrée par la propriétaire elle-même. Cette dernière réfute catégoriquement ces accusations.

Fin septembre, la quinquagénaire est convoquée par la gendarmerie puis placée en garde à vue. « Trois gendarmes ont frappé à ma porte pour m’informer que j’étais accusée d’association de malfaiteurs », déclare-t-elle au journal.

Tandis que l’enquête se poursuit, l’intrus, lui, continue d’occuper la maison. « J’ai envoyé un dossier avec un titre de propriété au préfet. Il m’a répondu que ce n’était pas recevable parce qu’il n’y avait pas eu d’effraction du domicile », raconte-t-elle encore à nos confrères.

Une perte financière conséquente

La maison, estimée à environ 700.000 euros, a finalement été vendue 620.000 euros, en raison de la présence du squatteur. Pour Karine Lellouche, cette vente au rabais est vécue comme une double punition : celle de la perte financière et celle de l’impuissance face à la situation.

Dans l’espoir d’éviter que son expérience ne se reproduise, Karine Lellouche a lancé une pétition sur Change.org afin de réclamer de nouvelles mesures contre les squatteurs. Elle propose notamment que les fournisseurs d’eau et d’électricité exigent une preuve de propriété avant toute ouverture de compteur, une précaution qui, selon elle, aurait pu empêcher l’installation illégale du squatteur. Pour l’heure, la pétition a recueilli plus de 52.000 signatures.



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