Gouvernement : Agnès Pannier-Runacher invite à « essayer la gauche »

Titelbild
(FABRICE COFFRINI/AFP via Getty Images)
Von 9 octobre 2025

La ministre démissionnaire de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a lancé jeudi un appel surprenant depuis Lille : celui « d’essayer la gauche » comme allié pour un futur gouvernement. Invitée de la radio Ici Nord, elle a défendu l’idée d’un rapprochement inexploré pour donner « de la stabilité » au pays.

« Je fais un constat : on a essayé la droite, on a essayé le centre, alors pourquoi ne pas essayer la gauche ? », a-t-elle déclaré.

« Trouver des points d’accord avec la gauche »

Pour la ministre, l’enjeu principal n’est plus de rejouer les mêmes équilibres politiques, mais de construire des convergences. « Si on veut effectivement donner de la stabilité au pays, il faut qu’on puisse s’accorder sur les quelques points – et il y en a beaucoup en réalité – qui nous permettent avec la gauche d’avancer », a-t-elle estimé.

Fidèle d’Emmanuel Macron depuis son entrée en politique en 2018, Agnès Pannier-Runacher incarne l’aile gauche du parti Renaissance. « Je me classe à gauche et je suis dans le bloc central », a-t-elle précisé.

Retour sur les alliances passées

Revenant sur les tentatives de coalition après la dissolution de 2024, la ministre a rappelé les efforts menés avec Les Républicains. « On a travaillé avec les Républicains. Ils étaient prêts à relever à ce moment-là le défi d’entrer au gouvernement », a-t-elle expliqué.

En revanche, elle a critiqué l’attitude du Nouveau Front populaire, jugée trop intransigeante : « Ce n’était pas le cas du Nouveau Front populaire, qui étaient sur leur programme, rien que leur programme, tout leur programme — ce qui n’est pas possible quand on a seulement 30%, et c’est l’état des forces, à l’Assemblée nationale », a-t-elle souligné.

Hostile à l’abrogation de la réforme des retraites

Agnès Pannier-Runacher a également tenu à rappeler sa fermeté sur la question des retraites, l’un des dossiers phares du précédent quinquennat. Elle s’est dite opposée à une abrogation de la réforme de 2023, portée par la gauche.

« La réforme que nous avons portée a permis d’augmenter la retraite de plus de 1,5 million de Français. Je vais le dire ici parce qu’on a tendance à oublier ces éléments positifs. Donc il n’est pas question d’avoir une abrogation », a-t-elle affirmé.



Kommentare
Liebe Leser,

vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.

Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.

Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.


Ihre Epoch Times - Redaktion