Hérault : la cour d’appel confirme l’interdiction de la corrida à Pérols
La cour administrative d’appel de Toulouse a confirmé jeudi l’interdiction faite à la commune de Pérols (Hérault) de reprendre l’organisation d’une corrida, comme elle avait tenté de le faire en 2023. Cette décision a été saluée par l’association Alliance anticorrida.
Absence de tradition locale ininterrompue
La juridiction toulousaine a suivi le raisonnement du tribunal administratif de Montpellier, qui avait interdit pour 2024 une « novillada » impliquant de jeunes taureaux et de jeunes toreros, avec mise à mort. La cour a rejeté le recours de la commune en estimant qu’elle ne pouvait pas invoquer « l’existence d’une tradition locale ininterrompue dans le domaine des spectacles taurins ». La commune a été condamnée à verser 1500 euros à deux associations anti-corrida.
En première instance, le tribunal avait rappelé que le seul moyen de déroger aux dispositions du code pénal sur la protection des animaux est de justifier du caractère « ininterrompu » de la tradition. Or, selon la justice administrative, Pérols n’avait pas organisé depuis « environ 20 ans » de « courses de taureaux de type novillada ou corrida, avec ou sans mise à mort ».
Réaction des opposants à la tauromachie
« Sans surprise, les juges de la cour administrative d’appel de Toulouse ont suivi la décision rendue en première instance », s’est félicitée jeudi l’Alliance anticorrida dans un communiqué. « Désormais toute commune ayant interrompu l’organisation de corridas ne pourra plus en organiser. L’Alliance anticorrida veillera scrupuleusement au respect de l’arrêt de la cour (…), qui fera jurisprudence », a déclaré sa présidente, Claire Starozinski, citée dans le texte.
Une controverse persistante
Tradition espagnole introduite en France au XIXe siècle, la corrida continue de susciter des confrontations entre partisans d’une « tradition culturelle régionale » et militants de la cause animale.
Avec AFP
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