Des icebergs de l’Antarctique engendrés par le tsunami du Japon en 2011
Les chercheurs de la NASA et de l’Agence spatiale européenne (ESA) ont constaté que la plateforme de Sulzberger en Antarctique s’était fracturée en rejetant des morceaux de glace dans la mer. Le phénomène a été déclenché par le tsunami suite au séisme du 11 mars au Japon.
Le satellite Envisat, développé par l’ESA pour étudier l’environnement terrestre a fait parvenir, le 10 août, des images qui confirmaient cette découverte.
Les grandes catastrophes du Japon le 11 mars 2011, un tremblement de terre de magnitude 9 sur l’échelle de Richter et le tsunami en conséquence, au large des côtes de Honshu, ont laissé des dizaines de villes et de villages dévastés au nord-est du pays.
Les données des agences spatiales NASA et ESA confirment que ces événements ont provoqué à non moins de 13 000 kilomètres de distance un morcellement de la plateforme glaciaire de Sulzberger.
La revue Journal of Glaciology révèle que les deux phénomènes ont eu lieu l’un après l’autre selon la chercheuse de la NASA, Kelly M. Brunt, spécialiste de la cryosphère (c. à d. qui étudie les surfaces terrestres recouvertes par de l’eau à l’état solide) au Goddard Space Flight Center à Greenbelt, Maryland et son équipe.
La rupture a eu lieu 18 heures après le tremblement de terre et les vagues du tsunami dévastateur. Suite à ces phénomènes, des morceaux de glace sont devenus des icebergs flottant dans la mer de Ross. Si on additionne la taille de tous les fragments, l’ensemble équivaut à deux fois la superficie de Manhattan.
Le rapport explique que, grâce aux enregistrements marégraphiques de la Nouvelle-Zélande, on a pu capturer l’arrivée du tsunami en Antarctique. Ces données ont été complétées par celles fournies dans les images du satellite Envisat où le fractionnement a été observé. On a pu alors voir qu’environ 125 km2 de glace avaient été touchés.
Les premières images d’Envisat montrent les débuts de la fragmentation, où un iceberg d’environ 10 km sur 6 km se détache. Le lendemain, un autre morceau de glace, d’environ 7 km sur 4 km se découpe. Selon l’ESA, le plus gros segment sera un bloc de 6,5 km sur 9,5 km et d’une épaisseur d’environ 80 mètres.
Le radar ASAR (Advanced Synthetic Aperture Radar) à bord d’Envisat peut capturer ses images quelles que soient les conditions météorologiques et la lumière. Envisat a pour fonction de produire des images radar de l’Antarctique.
Version originale : El tsunami de Japón de 2011 creó nuevos icebergs en la Antártida
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