Incidents limités en marge d’une visite de Éric Zemmour à Villeurbanne

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(BERTRAND GUAY/AFP via Getty Images)
Von 25 mars 2023

Quelque 300 personnes, qui s’étaient rassemblées samedi pour protester contre une visite d’Éric Zemmour dans un centre culturel de Villeurbanne, se sont dispersées dans le calme après avoir été tenues à l’écart par la police, a constaté l’AFP.

La préfecture avait interdit toute manifestation devant la salle du CCVA (centre culturel et de la vie associative) où l’ancien candidat à l’élection présidentielle a tenu en début d’après-midi une séance de dédicaces pour son livre Je n’ai pas dit mon dernier mot.

La police, présente en nombre, a fait usage de gaz lacrymogènes pour écarter les manifestants, qui scandaient « Zemmour casse-toi ! », parvenant à les cantonner hors du périmètre interdit, à une centaine de mètres de l’entrée de la salle.

Éric Zemmour, arrivé peu après par une porte dérobée du centre, a été accueilli par plusieurs centaines de ses partisans venus se faire dédicacer son livre. Interrogé sur les manifestations émaillées de violences contre la réforme des retraites, l’ex-journaliste a appelé à « affirmer l’ordre et l’autorité. Je trouve scandaleux qu’on laisse les exactions de ces extrémistes et de ces factieux ». « Il faut travailler plus car nous avons besoin de produire plus. Nous sommes en voie de tiers-mondisation », a-t-il estimé.

La séance de signature a duré environ trois heures et s’est achevée sans nouvel incident. Les protestataires se sont dispersés dans le calme, nombre d’entre eux se dirigeant vers le centre de Lyon pour participer à une autre manifestation contre un projet de loi sur l’immigration, qui a rassemblé environ 750 personnes selon la préfecture, un millier selon les organisateurs.

La visite à Villeurbanne de M. Zemmour avait initialement été interdite par la mairie socialiste de la ville, par crainte de débordements. Mais l’arrêté municipal, aussitôt attaqué par un « référé liberté » de Reconquête, avait été suspendu vendredi par le tribunal administratif de Lyon. « Je prends acte de la décision du juge administratif. Dès lors qu’ils décident de maintenir leur événement, j’appelle les organisateurs à la responsabilité », avait réagi dans un communiqué le maire PS de cette commune mitoyenne de Lyon, Cédric Van Styvendael, avant d’appeler « au plus grand calme ».



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