Intérim médical: manifestation à Vittel contre la fermeture des urgences
Des centaines de personnes, dont plusieurs élus, ont manifesté samedi à Vittel où les urgences hospitalières sont fermées la nuit et les week-ends depuis début avril, conséquence selon eux de la réglementation plafonnant la rémunération des médecins intérimaires.
À l’appel des branches santé des syndicats CGT, CFDT et FO des Vosges, les manifestants « 300 à 400 personnes selon la préfecture, un millier selon la CGT » se sont rassemblés devant les urgences de l’hôpital, avant de se rendre à la mairie pour y déposer une pétition « dénonçant la loi Rist », a déclaré à l’AFP Denis Gillet, secrétaire général de la CGT Santé Vosges. Plusieurs élus locaux étaient présents dans le cortège, a-t-il indiqué.
Entrée en vigueur le 3 avril, cette loi, dont la députée Renaissance Stéphanie Rist est à l’origine, plafonne le salaire des médecins à 1390 euros bruts par garde de 24 heures. Cette mesure a pour but d’empêcher les abus et le gouvernement a assuré qu’ « aucun patient ne sera sans solution » au moins jusqu’à fin avril. Mais sur le terrain, elle tourne au casse-tête pour certains hôpitaux, des médecins intérimaires refusant de travailler s’ils ne peuvent plus négocier leurs tarifs.
« Des conséquences catastrophiques sur l’offre de soins »
La pétition, qui a recueilli « plusieurs milliers de signatures », a été remise au maire de Vittel, Franck Perry, afin qu’elle soit transmise au ministre de la Santé François Braun, a indiqué M. Gillet. Cette loi « a des conséquences catastrophiques sur l’offre de soins », a-t-il poursuivi, affirmant qu’elle a contraint l’hôpital de Vittel à fermer depuis début avril ses urgences les nuits, les week-ends et les jours fériés.
Une trentaine de lits (16 en médecin et 14 en chirurgie) ont également été fermés, et autant au centre hospitalier de Remiremont, a encore indiqué M. Gillet. Ce texte s’ « applique uniquement à la santé publique et non aux établissements privés, c’est tout simplement honteux », a-t-il encore dénoncé.
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