Iran: l’ambassadeur britannique nie avoir « pris part » à une « manifestation »

L'ambassadeur de Grand-Bretagne en Iran, Rob Macaire, dont Londres a dénoncé samedi l'interpellation à Téhéran, a nié dimanche avoir pris part à la moindre manifestation contre les autorités comme l'ont rapporté certains médias iraniens.
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-Des personnes en deuil allument des bougies pour les victimes du vol 752 d'Ukrainien Airlines qui s'est écrasé en Iran, le 9 janvier 2020. Photo de GEOFF ROBINS / AFP via Getty Images.
Von 12 janvier 2020

L’ambassadeur de Grande-Bretagne en Iran, Rob Macaire, dont Londres a dénoncé samedi l’interpellation à Téhéran, a nié dimanche avoir pris part à la moindre manifestation contre les autorités comme l’ont rapporté certains médias iraniens.

« Je peux confirmer que je n’ai pris part à aucune manifestation », écrit M. Macaire sur son compte Twitter.

« Je suis allé à un événement annoncé comme une veillée pour les victimes de la tragédie (du vol) #PS752 » d’Ukraine International Airlines, abattu mercredi près de Téhéran par un missile iranien, ajoute-t-il.

La République islamique a reconnu samedi sa responsabilité dans cette catastrophe dans laquelle 176 personnes ont péri et qui a provoqué une vague d’indignation en Iran, après les dénégations opposées jusque-là par les autorités à la thèse du missile avancée dès mercredi soir par Ottawa.

Il est « normal de vouloir rendre un hommage », écrit M. Macaire, d’autant que « certaines victimes étaient britanniques ».

« J’ai quitté les lieux après cinq minutes quand certains ont commencé à lancer des slogans » contre les autorités, assure-t-il dans des messages en anglais et en persan.

Détenu pendant une heure

Samedi soir, le ministre des Affaires étrangères britannique, Dominic Raab, avait annoncé, sans plus de détails, que M. Macaire avait été arrêté.

« L’arrestation de notre ambassadeur à Téhéran sans fondement ou explication est une violation flagrante de la législation internationale », a-t-il déclaré.

Selon le Daily Mail, l’ambassadeur a été arrêté pour avoir prétendument « incité » des manifestants à Téhéran qui exprimaient leur colère à l’égard des autorités après la catastrophe dont nombre de victimes étaient iraniennes.

Il a été relâché environ une heure après, selon la même source.

Dimanche à la mi-journée, les autorités iraniennes n’avaient fait aucune déclaration sur l’incident.

Dans la nuit, l’agence iranienne Tasnim, proche des ultraconservateurs, a rapporté que l’ambassadeur avait été détenu pendant plusieurs heures.

Selon l’agence, il aurait été interrogé pour son implication dans des « actes suspects » lors d’un rassemblement devant l’Université Amir Kabir de Téhéran.

Les hommages transformés en manifestation

La police iranienne y a dispersé samedi soir des étudiants qui scandaient des slogans « destructeurs » et « radicaux » lors d’un rassemblement à la mémoire des victimes du crash, selon Fars, agence proche des ultraconservateurs.

Selon des journalistes de l’AFP venus couvrir la veillée, le rassemblement s’est transformé en manifestation de colère.

La foule a lancé des slogans dénonçant « les menteurs » et réclamant des poursuites contre les responsables du drame et ceux qui, selon les manifestants, ont tenté de le couvrir.

Selon Fars, la police a dispersé la manifestation lorsque les étudiants ont quitté l’université pour sortir dans la rue.

 



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