« Je leur suis éternellement reconnaissante » : une femme sauvée par deux policiers après avoir été jetée d’un pont dans l’Isère
Jetée par un inconnu dans les eaux glaciales de l’Isère dans la nuit de vendredi à samedi dernier, Manon, une jeune femme de 24 ans, s’en est sortie grâce à la bravoure de deux policiers.
Après avoir assisté à la remise de diplôme sur le campus de Grenoble, Manon et ses camarades de promotion avaient décidé de terminer leur soirée dans une boîte de nuit. C’est vers 4 heures du matin ce samedi 7 décembre, en quittant cet établissement situé à proximité des quais de l’Isère, que le drame s’est produit, comme le rapporte Le Parisien.
Grenoble. Ces policiers ont sauvé Manon, jetée dans l’Isère : « Quelques secondes de plus et elle lâchait »
👮🥶 Deux des trois policiers intervenus samedi à 4h du matin pour sauver une femme jetée dans l’Isère par un déséquilibré racontent leur intervention.
cc @PoliceNat38 pic.twitter.com/Ys9TGb7Kpa— Le Dauphiné Libéré Grenoble Sud Isère (@LeDL_Grenoble) December 9, 2024
Ses amis n’ont pas eu le temps de réagir
Les jeunes gens attendaient leur taxi sur le pont de la Citadelle lorsqu’un individu a soudainement surgi, prenant les jambes de Manon et la faisant passer par-dessus bord. « Ça a été trop rapide pour que mes amis l’en empêchent. D’un coup, je me suis retrouvée dans l’eau », a expliqué à nos confrères la jeune femme, qui, après avoir fait une chute de sept mètres, s’est alors retrouvée dans une situation extrêmement dangereuse.
Une fois dans l’eau glacée de l’Isère, la victime est parvenue à se rapprocher du bord de la rivière et s’est accrochée de toutes ses forces aux rochers, attendant que quelqu’un vienne la secourir.
Témoins impuissants de la scène, les amis de Manon ont aussitôt prévenu les secours et ont indiqué à la jeune femme que ceux-ci allaient venir « tout de suite ». Ce n’est que vingt minutes plus tard que deux policiers âgés de 23 et 24 ans sont arrivés sur les lieux. « Ils m’ont un peu menti pour que je tienne. Sur le mental, ça fait la différence », a souligné Manon.
« Ils m’ont sauvée in extremis, au péril de leur propre vie »
« Quand on la repère à la lampe torche, on ne pense plus du tout au risque, on y va pour lui sauver la vie », ont expliqué de leur côté les deux agents de police, qui ont vite réalisé la complexité de ce sauvetage. « La progression dans le courant était difficile et on ne voyait pas grand-chose dans la nuit, car on ne pouvait pas utiliser notre lampe dans l’eau », ont-ils poursuivi.
Mais il fallait pourtant faire vite car Manon était sur le point de lâcher et pensait même que sa dernière heure avait sonnée. « Et pile à ce moment j’ai entendu la voix d’un des policiers qui m’a dit ‘Je te tiens’. Ils m’ont sauvée in extremis, au péril de leur propre vie », a déclaré la victime, qui a aussitôt été transportée au CHU de Grenoble. Souffrant d’hypothermie, la température de son corps avait baissé à 33 °C.
Bien que choquée, Manon s’estime chanceuse d’être sortie de cette situation saine et sauve. « Je leur suis éternellement reconnaissante. Sans eux, je ne serais plus là pour en parler », a conclu la jeune femme, qui s’est rapidement remise sur pied et a pu remercier de vive voix ses sauveteurs. « On est touché par les remerciements de Manon. C’est pour ça qu’on est dans la police, pour sauver des vies », ont confié ces derniers auprès du quotidien francilien.
Quant à l’individu qui a jeté Manon dans la rivière, il a depuis été interpellé puis placé en hôpital psychiatrique.
vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.
Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.
Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.
Ihre Epoch Times - Redaktion