Jean-Louis Debré sur Macron : « On est passé de l’état de bienveillance à un état de doute »
L’ancien président du Conseil constitutionnel et de l’Assemblée nationale Jean-Louis Debré s’est montré critique vendredi envers la politique d’Emmanuel Macron, jugeant qu’un « état de doute et d’interrogation » a succédé à un « état de bienveillance ».
« Vous ne pouvez pas demander aux Français et il a raison de le demander le président de la République, de faire des efforts, de faire en sorte que les Aides personnalisées au logement (APL) on les diminue, très bien. Et en même temps acheter pour un demi-million de vaisselle pour l’Élysée », a tancé M. Debré, invité sur La Chaîne parlementaire (LCP).
On ne peut pas « en même temps s’adresser aux Français en disant : allez on va réduire un certain nombre de prestations et en même temps se faire construire une piscine à Brégançon (lieu de vacances du couple présidentiel), aucun président de la République ne l’a fait », a-t-il fustigé.
« On est passé de l’état de bienveillance à un état de doute et d’interrogation, doute sur la politique qui est suivie, doute sur la communication de cette politique », a regretté l’ancien ministre, qui assume avoir pris position pour le candidat Macron avant le premier tour.
La politique, « un métier du spectacle »
« Vous dites : il faut maintenant faire un effort, on relève tous les manches, on se met au boulot et il a raison de le faire, on fait des réformes et il a raison de les faire », a-t-il concédé, mais la politique est « devenue un métier du spectacle », a-t-il déploré.
« Mais le drame, c’est que nous n’avons aucune autre solution, la droite s’est conduite comme un bateau ivre dont chaque chef a un cap différent. La gauche, vous l’avez entendue ? Elle a disparu« , a-t-il constaté.
D. S avec AFP
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