Jet «maladroit» de stylo: l’enseignante convoquée à la gendarmerie suite à la plainte des parents

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L'école Victor Hugo, à Graulhet (Tarn). (Photo Google Street View)
Von 21 novembre 2023

Les enseignants des écoles de Graulhet (Tarn) étaient en grève mardi, une de leurs collègues ayant été convoquée par l’inspection académique à la suite d’une plainte de parents lui reprochant d’avoir jeté un stylo sur leur fils.  

Pour Thomas Verdier, cosecrétaire départemental du syndicat enseignant FSU-SNUipp, l’incident qui date de début octobre et que déplore l’enseignante, « a pris des proportions trop importantes ».

Alors que les élèves chahutaient et se lançaient des gommes dans la classe, l’enseignante a haussé le ton, tous les enfants ont cessé, « sauf un, qui a rétorqué : ‘‘Je n’ai pas jeté, j’ai donné.’’ Elle lui a alors montré, geste à l’appui : ‘‘Donner, c’est comme ça, jeter, c’est comme ça’’, et le stylo a rebondi sur la table et atterri sur les lunettes de l’enfant », selon le récit du syndicaliste.

« Un geste maladroit, sans aucune agressivité »

L’enfant n’a pas été blessé mais ses parents ont porté plainte contre la professeure de l’école primaire Victor Hugo de Graulhet. « Elle a été convoquée à la gendarmerie, avec prise d’empreinte et d’ADN, puis par l’inspectrice académique avec un entretien à charge.

« Elle était choquée, elle a craqué et fait un malaise en sortant de l’entretien », relate Thomas Verdier, qui l’accompagnait lors de l’entretien, la semaine passée. Pour la professeure, c’était « un geste maladroit, sans aucune agressivité », « se retrouver dans une telle situation pour un fait anodin, c’est allé trop loin », estime le représentant syndical.

« Ras-le-bol »

Mardi, un mouvement de grève très suivi en soutien de l’enseignante a perturbé le fonctionnement des écoles de Graulhet, dont deux ont dû fermer, dans cette petite ville de 13.000 habitants.

La mobilisation, ajoute le syndicaliste, « c’est une façon d’exprimer le ras-le-bol des enseignants, qu’on observe dans les démissions, le nombre insuffisant de candidats au concours ». « C’est un métier de plus en plus difficile à exercer et on attend de notre hiérarchie qu’elle ne nous mette pas davantage la tête sous l’eau », a-t-il ajouté.



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