La cancel culture serait révolue, selon l’humoriste canadien Bill Burr : « Plus personne ne s’en préoccupe. »

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Bill Burr assiste à la première d'« Unfrosted » de Netflix à l'Egyptian Theatre de Los Angeles, le 30 avril 2024. (Frederic J. Brown/AFP via Getty Images)
Von 19 mai 2024

Selon le célèbre humoriste canadien Bill Burr, la cancel culture est terminée.

L’homme de 55 ans était présent sur le podcast « Club Random » de Bill Maher et a partagé sa conviction que le phénomène généralisé de rejet social, s’est enfin dissipé.

« Vous avez un grand avenir dans le cinéma, tout comme Louis C.K. », lui a lancé M. Maher, en référence à l’humoriste Louis C.K. accusé d’inconduite sexuelle par plusieurs femmes en 2017. L’industrie du divertissement a mis l’acteur sur une liste noire et son film, I Love You, Daddy, qu’il avait écrit et réalisé, a été retiré des salles de cinéma une semaine avant la date de sortie prévue.

La cancel culture est révolue

Après son éviction des feux de la rampe, M. C.K. est revenu à la comédie, remportant notamment son troisième Grammy en 2022, avec le prix du meilleur album comique pour Sincerely Louis C.K..

Selon M. Burr, la cancel culture a d’abord émergé comme « quelque chose sur lequel tout le monde était d’accord ». Cependant, à partir de là, la situation est devenue rapidement incontrôlable, selon lui.

« Je me souviens que la cancel culture était une autre façon de dire ‘je n’aime pas certains sujets de votre spectacle’, c’est là que les choses sont devenues bizarres », a-t-il déclaré.

« Mais c’est fini, c’est fini », a poursuivi M. Burr. « Plus personne ne s’en préoccupe. »

M. Maher n’y croit pas : « Ce n’est pas le cas. L’un ou l’autre d’entre nous pourrait être annulé dans les deux prochaines minutes. »

« Arrêtez d’attaquer Israël »

Outre leurs points de vue sur la cancel culture, les deux humoristes se sont trouvés en désaccord sur d’autres éléments durant l’échange.

Plus tard dans l’épisode, M. Maher a demandé à M. Burr ce qu’il pensait des manifestations et des campements qui ont éclaté sur de nombreux campus universitaires à travers le pays, les étudiants protestant contre l’offensive militaire israélienne à Gaza.

L’animateur de « Real Time With Bill Maher » estiment que les étudiants se rangent du côté du Hamas et sont donc « avec les terroristes », mais selon M. Burr, les manifestants ne font que montrer leur soutien aux Palestiniens touchés par la guerre en cours, ajoutant qu’il était lui-même « du côté des enfants ».

« Oui, c’est facile à dire. Vous savez, personne ne veut voir des enfants morts. Euh, c’est une guerre », a répondu M. Maher. « Il est facile de dire ‘Je suis pour les enfants’ qui n’est pas pour les enfants ? Il s’agit de prendre des décisions vraiment difficiles. … Un pays a été attaqué. Israël a été attaqué ».

M. Burr a précisé qu’il ne disait pas qu’Israël n’avait pas le droit de répondre aux attaques du 7 octobre, avant que M. Maher ne poursuive.

« C’est le seul pays au monde qui se fait attaquer et qui, dès qu’il contre-attaque, on dit : ‘Eh bien, il faut arrêter cette [explétif] maintenant’», a déclaré M. Maher. « Ne les attaquez pas. Il y a une solution très simple à tous ces problèmes au Moyen-Orient : arrêtez d’attaquer Israël. »

« Hé, vous venez de résoudre [le conflit du Moyen-Orient], vous venez de le résoudre », a plaisanté M. Burr avant de demander à M. Maher comment il résoudrait la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

« Comment allez-vous résoudre ce problème, Bill ? Faites-moi part de votre position ferme à ce sujet », a rétorqué M. Burr, en demandant pourquoi la guerre était encore permise.

« Vous voulez une vraie réponse à cette question ? » a répondu M. Maher. « Pour que quelque chose soit interdit, il faut pouvoir le contrôler, et vous n’avez pas ce contrôle avec la guerre, à moins d’entrer en guerre avec le pays en question. »

« Et nous ne voulons pas entrer en guerre avec la Russie au sujet de l’Ukraine », a-t-il déclaré.



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