La France insoumise s’oppose au concert d’Amir à Brest : « Il ne fallait pas l’inviter » 

Le concert du chanteur franco-israélien Amir, prévu ce jeudi 6 novembre 2025 à la Brest Arena, suscite de vives réactions dans le Finistère. Le groupe local de La France insoumise réclame sa déprogrammation, invoquant son passé au sein de l’armée israélienne. Une controverse similaire avait déjà éclaté cet été à Gardanne (Bouches-du-Rhône). 
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Le chanteur et compositeur franco-israélien Amir, à Cannes, le 31 octobre 2025. (Photo par VALERY HACHE/AFP via Getty Images)
Von 4 novembre 2025

Amir Haddad, rendu populaire par The Voice (2014) puis par sa participation à l’Eurovision en 2016, est attendu ce jeudi sur la scène de la Brest Arena. Mais, à l’instar d’autres villes avant elle, Brest voit se profiler une polémique autour de la présence de l’artiste franco-israélien sur scène. 

« Nous ne voulons pas que Brest transige sur ses valeurs » 

D’après Le Télégramme, le groupe brestois de La France insoumise (LFI) a réclamé dans un communiqué que la SEM Brest en Vue et la municipalité « procèdent d’urgence à sa déprogrammation », estimant que la présence d’Amir heurte les valeurs locales. « Nous ne voulons pas que Brest transige sur ses valeurs pour améliorer le bilan comptable d’une de ses salles de spectacle », déclarent-ils dans ce communiqué. 

Cécile Beaudouin, tête de liste LFI aux prochaines élections municipales, a fustigé la décision d’inviter le chanteur. « Son parcours aurait dû rendre évident à tous les acteurs locaux qu’il ne fallait pas l’inviter. Il a en effet participé à la colonisation illégale en Palestine au sein de l’armée israélienne et s’en vante régulièrement », affirme-t-elle, dénonçant également un soutien passé d’Amir à « l’armée israélienne alors qu’elle tuait plus de 2000 Gazaouis, dont un quart d’enfants, en 2014 ». 

Contactée par nos confrères ce lundi, la société Diogène Productions, en charge de la tournée, n’a pas souhaité réagir à ces accusations. La Ville de Brest a également préféré ne pas s’exprimer. 

Une censure déjà vécue à Gardanne 

Ce n’est pas la première fois que l’artiste est visé par une telle censure. En juillet dernier, sa participation au festival Gardan’Party, à Gardanne (Bouches-du-Rhône), avait provoqué de vives réactions. La CGT des agents municipaux avait dénoncé « une provocation à l’égard de toutes les victimes du génocide » et des élus d’opposition avaient annoncé leur boycott du concert, rapportait La Provence. 

Le maire de Gardanne, Hervé Granier, avait alors répliqué en dénonçant ceux qui « veulent importer le conflit israélo-palestinien en France ». L’adjoint à la culture Arnaud Mazille avait quant à lui défendu la programmation, rappelant qu’Amir « a aussi appelé à la paix ». De son côté, Martine Vassal, présidente de la Métropole Aix-Marseille, avait pointé des « amalgames » et un « manque de nuance », invitant les détracteurs du chanteur à prendre « un peu de hauteur et de mesure » étant donné qu’il « prône la paix ».  



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