La Nouvelle-Zélande crée un congé payé spécifique pour les victimes de violences conjugales

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Victime de violences conjugales (Capture d’écran Fabrice Taillefer YT)
Von 27 juillet 2018

Le parlement néo-zélandais a voté mercredi une loi créant un congé rémunéré spécifique de 10 jours pour les victimes de violences conjugales, une mesure destinée à les aider à échapper à leur foyer.

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La députée Jan Logie, élue du Parti vert, a expliqué que ce congé devait permettre aux victimes de « mettre un terme aux violences et d’obtenir de l’aide sans craindre de perdre leur emploi ».

« C’est gagnant pour les victimes, gagnant pour les employeurs et gagnant pour la société« , a-t-elle déclaré après le vote de la loi par 63 voix contre 57.

Avant la Nouvelle-Zélande, les Philippines avaient déjà créé en 2004 un congé de 10 jours pour les victimes de violences conjugales.

(Capture d’écran Paulus paulus YT)

Les statistiques montrent que la Nouvelle-Zélande est un des pays développés les plus touchés par les violences conjugales. Le taux d’homicide commis au sein de la famille est  plus de deux fois plus élevé dans cet État du Pacifique Sud qu’en Australie, au Canada ou en Grande-Bretagne.

Un combat de 7 années

Selon Konbininews, Jan Logie, députée écologiste est une ancienne travailleuse sociale et également bénévole dans les centres de refuge pour femmes battues. Elle a bataillé pendant 7 ans pour que cette législation soit mise en vigueur.

Jan Logie (Photo : Hannah Peters/Getty Images)

Mme Logie appartient à la coalition de centre-gauche au pouvoir, elle déplore que l’aide aux victimes de violences conjugales tarde trop souvent.

« Nous attendons que la situation devienne vraiment mauvaise, que quelqu’un se fasse tuer, et alors nous nous en préoccupons », dénonce-t-elle.

C’est donc bien pour cela que cette législation adoptée le 25 juillet va permettre les mutations, les changements d’adresse mail et la suppression des coordonnées sur le site internet de l’entreprise.

Ce congé offrira aux victimes cherchant à fuir leur foyer d’avoir le temps de faire tout ce qu’elles ont à faire, qu’il s’agisse d’assister à des audiences en justice, de déménager ou de trouver de nouvelles écoles pour leurs enfants.

L’opposition conservatrice désavoue cette réforme

L’opposition conservatrice ne s’était pas rangée derrière cette réforme en expliquant que son intention était bonne mais qu’elle risquait de contrarier la recherche d’emploi potentielle des victimes.

« Les employeurs vont se mettre à scanner les candidates en se demandant si elles risquent d’être victimes de violences conjugales parce qu’au final, cela affectera leur activité », a déclaré à Newshub Mark Mitchell, du Parti national.

La Nouvelle-Zélande est de longue date pionnière dans la défense des droits des femmes.

Elle fut ainsi en 1893 le premier pays au monde à leur accorder le droit de vote.

D. S avec AFP



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