Compte-Nickel: la société condamnée à 1 million d’euros d’amende

Titelbild
Le "Compte Nickel" permet aux clients d'ouvrir un compte bancaire à distance, dans un magasin. (Photo FRANK PERRY/AFP via Getty Images)
Von 29 avril 2023

La Financière des paiements électroniques (FPE), à l’origine de la création du Compte-Nickel, a écopé d’une amende d’un million d’euros de la part du gendarme des banques pour des carences dans le suivi des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. 

La décision de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a été rendue le 19 avril après une audience tenue le 28 mars, et a été publiée par le gendarme financier vendredi, dans un communiqué.

Ouverture d’un compte en quelques minutes

La Commission des sanctions de l’ACPR « a principalement sanctionné les carences du dispositif de suivi et d’analyse des opérations de FPE qui, au moment du contrôle sur place, affectaient sa capacité de prévenir efficacement les risques de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme », écrit l’ACPR pour justifier sa décision d’imposer cette amende accompagnée d’un blâme contre FPE.

FPE est à l’origine du lancement du Compte-Nickel en février 2014 avec la Confédération des buralistes, un service permettant l’ouverture d’un compte bancaire en quelques minutes chez des buralistes sans conditions de revenus, de dépôts ou de patrimoine. Compte-Nickel, devenue depuis Nickel, a été acquis par BNP Paribas en 2017 et FPE est devenue une filiale du géant bancaire français.

Or, « alors même que, depuis 2017, elle est membre d’un groupe très important et qu’elle dispose de tous les moyens humains, techniques et financiers nécessaires », l’organisation « a tardé à mettre en œuvre les mesures nécessaires pour se conformer à toutes ses obligations », a mis en avant l’ACPR dans ses conclusions.



Kommentare
Liebe Leser,

vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.

Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.

Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.


Ihre Epoch Times - Redaktion