Lyon: La visite du ministre de l’Éducation Pap Ndiaye fortement perturbée

Titelbild
Pap Ndiaye a déjà évoqué plusieurs leviers qu'il compte mobiliser pour favoriser la mixité scolaire et sociale à l'école. (Photo ALAIN JOCARD/AFP via Getty Images)
Von 24 avril 2023

Une visite à Lyon du ministre de l’Éducation a été fortement perturbée lundi, Pap Ndiaye ne se rendant finalement pas à 14h30 comme prévu à l’Inspe où l’attendait une centaine de manifestants qui ont tenté de pénétrer dans le bâtiment, a constaté un journaliste de l’AFP.

Selon le ministère de l’Éducation qui dément toute « annulation » de la visite, celle-ci a simplement été réorganisée après que ces manifestants ont forcé une entrée de l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation (Inspe), en criant « nous aussi on passera en force », une allusion au 49.3 utilisé pour adopter l’impopulaire réforme des retraites. Les forces de l’ordre, présentes à l’intérieur, les ont empêchés de pénétrer dans le bâtiment, tirant des gaz lacrymogènes.

Changement de plan

La visite à l’Institut de formation des enseignants « n’est pas annulée, c’est inversé », le ministre se rendant d’abord au rectorat, puis à l’Inspe, a-t-on indiqué au ministère. Lors d’un micro tendu au rectorat, M. Ndiaye a confirmé qu’il allait se rendre ensuite à l’Inspe. Le programme de la visite communiqué aux médias ne faisait initialement pas mention d’un déplacement au rectorat.

L’annonce — seulement deux heures avant — de son déplacement avait immédiatement suscité un appel sur les réseaux à accueillir le ministre dans le chahut. La petite centaine de personnes qui s’étaient rassemblées en comité d’accueil étaient munies de casseroles, poêles, seaux, boîtes de biscuits en fer blanc, sifflets mais aussi cornes de brume et fumigènes, a constaté un journaliste de l’AFP.



Kommentare
Liebe Leser,

vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.

Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.

Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.


Ihre Epoch Times - Redaktion