Lâchée par Renault, cette usine de pièces automobiles appelle Emmanuel Macron à intervenir pour éviter sa fermeture
Dans une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron, plusieurs responsables syndicaux ainsi que des députés appellent le président de la République à intervenir auprès de Renault pour que le constructeur s’engage à maintenir des commandes jusqu’en 2028 pour la Fonderie de Bretagne (FDB), menacée de fermeture.
« Nous refusons que la fermeture de la Fonderie de Bretagne devienne le symbole de la désindustrialisation du pays et de l’impuissance de l’État à se faire respecter par les grands groupes français », est-il écrit dans la lettre, signée entre autres par la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet et le président de la CFE-CGC François Hommeril.
Plusieurs députés et élus bretons ont également signé la missive, qui déplore le refus de Renault « de garantir la moindre part de marché à FDB, préférant délocaliser sa production en Turquie, en Espagne et au Portugal ».
« Construite par et pour Renault »
La Fonderie de Bretagne, qui emploie 350 personnes à Caudan (Morbihan) dans la fabrication de pièces en fonte pour l’automobile, « a été construite par et pour Renault après un long combat au début des années 60 ». Le « désengagement soudain » du constructeur fait peser la menace d’une fermeture de l’usine, écrivent les signataires. Renault représentait jusqu’ici 95% du chiffre d’affaires de l’usine.
Alors que le fonds allemand Private Assets s’était porté candidat pour une reprise, s’engageant « à apporter 11.000 tonnes par an de productions nouvelles (…) permettant de sortir rapidement de la dépendance commerciale envers le secteur de l’automobile », Renault a refusé de maintenir ses commandes jusqu’en 2028, « le temps pour permettre la montée en charge de la diversification ».
Promouvoir le « made in France »
« L’État dispose de leviers pour imposer à Renault de jouer le jeu du made in France », insistent les signataires de la lettre. Le groupe a touché 298 millions d’euros d’aides publiques en 2023 et a bénéficié « d’un prêt garanti par l’État de 4 milliards pendant le Covid », écrivent-ils.
L’État français détient également 15% du capital du constructeur. « L’issue tient à un fil : l’engagement de Renault », conclut la lettre, appelant Emmanuel Macron à intervenir auprès de la direction du constructeur.
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